Catherine Bernié-Boissard, rappelle au travers d'un communiqué que les nîmois peuvent s'exprimer dans le cadre de l'enquête publique qui sera lancée début février dans la perspective de la nouvelle gare Manduel-Redessan.

"Tout se passe comme si les Etats généraux du rail et de la mobilité organisés par la Région n’avaient pas légitimé une large opposition à la gare de Manduel. En effet, l’avis d’enquête publique est lancé. Il appartient aux citoyens de relever ce défi institutionnel. Du 6 février au 7 mars, l’enquête est ouverte à Manduel et Redessan. Il serait aberrant que les nîmois n’aient pas leur mot à dire pour réaffirmer l’inutilité d’une gare excentrée, coûteuse et faisant doublon avec la gare de Nîmes centre, destructrice de terres agricoles, prétexte à la spéculation foncière et immobilière" souligne l'élue d'opposition à l'Agglo de Nîmes.

Cette enquête est préalable à :

- La déclaration d'utilité publique du projet et à la cessibilité des propriétés ou parties de propriétés nécessaires à la réalisation du projet

- L'autorisation unique requise au titre de l'ordonnance 2014-619 du 12 juin 2014 et son décrêt d'application 2014-751 du 1er juillet 2014 et au titre des articles L214-2 à L214-6 du code de l'environnement

- La délivrance des permis de construire