MUNICIPALES 2014. GARD : Le NPA se réveille et tacle de Front de gauche…
On ne l'entendait pas beaucoup ces derniers temps… Mais aujourd'hui, à travers un communiqué, le parti anticapitaliste s'est réveillé et se rappelle au bon souvenir de ses électeurs : "le NPA veut être présent nationalement sur un maximum de listes anticapitalistes". D'ailleurs le parti recrute,"les citoyens susceptibles d’être intéressés par une participation à une liste anticapitaliste peuvent d’ores et déjà se faire connaître auprès de nous : npadugard@gmail.com".
Si le NPA cherche des candidats dans les rangs civils, il recherche aussi des partenaires- rouges vifs de préférence- dans le monde politique :"nous poursuivons notre politique de recherche de partenaires débutée en mai dernier. Elle s’est déjà soldée par plusieurs réunions avec le PG, le courant « Ensemble » du FDG, Alternative libertaire, Lutte ouvrière ou le Parti ouvrier indépendant dernièrement". Seulement problème, selon le NPA : "nos discussions avec le courant « Ensemble » du FDG, bien que riches, n’ont pas abouti à un accord. Les camarades représentant ce courant nous ont indiqué que quel que soient les résultats du premier tour, leur liste FDG fusionnerait pour le second tour avec celle du PS ". Une gauche trop rose clair à leur goût...
"On l'a jamais caché. Nous, ce que l'on veut c'est battre la droite au deuxième tour. La position du NPA est trop rigide", répond Pietro Truddaiu, directeur de campagne de Sylvette Fayet, candidate Front de gauche aux municipales de Nîmes.
Intransigeant, le NPA fait remarquer : "comment peut-on envisager notre présence sur une liste de la gauche unie avec le PS de ce gouvernement d’austérité et de renoncements tous azimuts ?". Ce à quoi le Front de gauche nîmois répond : "gérer une ville ce n'est pas comme gérer un pays. La gauche peut bien se mettre d'accord autour d'un programme pour les municipales. Alors bien sûr, peut-être qu'on ne votera pas tout, mais ne pas s'allier au deuxième tour, c'est donner les clefs de la ville à la droite. Cette position est trop rigide".
Coralie Mollaret