Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 15.06.2020 - abdel-samari - 2 min  - vu 5856 fois

NÎMES Drame au Chemin-bas d'Avignon : les réactions politiques se multiplient à Gauche

Photo DR

Les secours et policiers ont été appelés cette nuit de dimanche à lundi, un peu avant minuit, au quartier du Chemin-bas-d'Avignon à Nîmes pour un jeune homme retrouvé mort dans la rue à hauteur de l'avenue de Lattre-de-Tassigny. Un drame qui suscite de nombreuses réactions. Après Amal Couvreur, vice-présidente en charge de la Politique de la ville et de la Jeunesse au Département, c'est une partie de la classe politique qui est sous le choc ce lundi matin.

Denis Bouad, président socialiste du Département du Gard : "Ce malheureux drame met en exergue une nouvelle fois les difficultés de nos quartiers qui souffrent depuis trop longtemps. On l'a vu il y a quelques mois à Pissevin, aujourd'hui au Chemin-bas d'Avignon. Ce sont aussi les conséquences de la destruction de la police de proximité avec cette perte de confiance. C'est dramatique de perdre la vie à 21 ans par arme à feu. Ce sont avant tout les habitants de ces quartiers, pour qui j'ai une pensée ce matin, qui sont les victimes de ces violences urbaines."

Vincent Bouget, tête de liste Nîmes Citoyenne à Gauche : "Cette nuit, au Chemin-bas d'Avignon, un jeune homme de 21 ans a été abattu... Un jeune nîmois, étudiant en architecture, sportif, a perdu la vie, nous plongeant tous dans une grande tristesse. À sa famille et à ses proches, je veux présenter mes plus sincères condoléances... Aux habitants du Chemin-bas qui subissent depuis trop longtemps des situations de violence, je veux également apporter tout mon soutien. Les enfants du Chemin-bas doivent pouvoir vivre en paix comme tous les Nîmois."

Vincent Bastid et Amal Couvreur, vice-présidents au Département du Gard : "Nous condamnons avec la plus grande fermeté les faits qui se sont déroulés au Chemin-Bas d'Avignon, avec cette fois-ci la mort d'un jeune homme. Nous nous associons à la douleur de ses parents, de sa famille, de ses amis. Nous ne pouvons admettre qu'une population, quelle qu'elle soit, puisse être terrorisée, prise en otage par quelques individus qui veulent faire régner la terreur pour profiter de leur trafic. Nous demandons que les auteurs de cette fusillade soient rapidement identifiés et arrêtés. Nous demandons au préfet, et de façon durable, de prendre les dispositions pour ouvrir un véritable poste de police avec les effectifs nécessaires sur le quartier, pour sécuriser la vie de nos concitoyens et pour qu'ils puissent retrouver la sérénité."

Abdel Samari

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