NÎMES Honneur au droit à l'Université de Nîmes
Le département droit-économie-gestion de l'Université de Nîmes, dirigé par Vanessa Monteillet, s'est retrouvé au coeur de nombreux sujets ces derniers temps, et la suite promet également de nouveaux rendez-vous importants.
Au début du mois d'octobre, l'Université de Nîmes a accueilli au sein de sa structure, plusieurs activités liées au monde du droit. Le jeudi 3 octobre à partir de 18h, l'association du Master Droit Public et des Affaires Locales organisait pour la quatrième fois, la Nuit du Droit. Portée en collaboration avec Unîmes, les juridictions administratives et judiciaires de Nîmes, l'Ordre des avocats et la Chambre des notaires. Elle était composée de trois petits procès sous forme de scenettes avec trois sujets différents, joués par plusieurs étudiants. Le thème principal était le suivant : "Justice 2.0 : justice déshumanisée ?". Valentin Bonnet et Coralie Lafabrègue, néo-étudiants de M2 Droit Public ont animé la soirée.
Le lendemain, un programme chargé attendait les étudiants et enseignants-chercheurs. Outre le grand événement Résilience au Pont-du-Gard, traitant de la gestion des risques face à des événements hors normes, un colloque sur l'amiable s'est tenu à la Faculté. Événement co-organisé par l'Université de Nîmes, le barreau et la cour d'appel de Nîmes, il portait sur la médiation avec madame Virginie Huet, membre du conseil national de la médiation et conseillère à la cour d'appel de la commune. Une manifestation de développement de théorie et de pratique portant sur un sujet très fondamental en droit qui préoccupe la formation et la recherche.
"On développe les modes alternatifs de règlement et cela offre au justiciable la possibilité de rechercher un accord amiable pour éviter le procès ou en cours du procès", exprime Patricia Partyka, responsable du Master 2 droit des contrats privés et publics. Ce choix permet de désengorger les tribunaux et pour les parties au litige, d'être les véritables acteurs de la recherche de la solution. Un mode de fonctionnement soutenu en masse par l'ancien garde des sceaux Éric Dupont-Moretti.
"Le développement de l'amiable est en cours, il est fondamental d'y amener des praticiens mais aussi d'y encourager nos étudiants. Le master ECLA (Enseignement Clinique du Droit des Affaires) y participe directement, le financement est assuré par la taxe d'apprentissage versée à l'établissement", développe la maître de conférence. Le département Droit Économie Gestion propose un DU (Diplôme Universitaire) Médiation et négociation, en partenariat avec l'Institut des Hautes Études en Médiation et en Négociation d'Aix. Il entend aller encore plus loin dans l'amiable et souhaite développer un parcours d'excellence, qui s'intitulerait "Parcours DEG", pour développer la prise de parole et l'amiable.
Deux autres colloques pour aller plus loin
Le 22 novembre, un nouveau colloque sera organisé en collaboration avec Unîmes, le laboratoire Chrome et juristes sans frontière et avec le soutien du barreau de Nîmes. Il portera sur le devoir de vigilance des entreprises et la prévention des risques en matière de droits humains et environnementaux avec un conseiller à la cour de cassation, des avocats et des représentants d'ONG. Un autre colloque sur la protection de l'enfance, spécialement de l'enfant confié, fera collaborer Unîmes travaille avec le mouvement Défense des enfants international. "À cette occasion, on sera encore soutenu par le barreau de Nîmes et d'Alès. L'idée sera de présenter l'encadrement textuel de la protection de l'enfance et croiser les différents acteurs pour améliorer cela", conclut Patricia Partyka.