Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 14.06.2018 - abdel-samari - 2 min  - vu 634 fois

NÎMES Inquiétude après l'annonce de fermeture du site de triage du fret de Courbessac

Photo DR

En début de semaine, les cheminots nîmois ont reçu une mauvaise nouvelle. La direction Fret de la SNCF a annoncé la fermeture du site du fret nîmois pour le 1er octobre 2018.

Cette annonce de fermeture devrait à terme entraîner la suppression des postes d'aiguillage et une partie des ateliers de réparations. "C’est une bien curieuse et audacieuse annonce en plein conflit social qui tonne comme un hallali. La direction du fret Sncf sonne en effet furieusement la charge contre les cheminots nîmois", déclare le PCF (Parti communiste) du Gard.

Selon le parti politique, lors du conflit social de l’automne dernier, qui portait sur l’avenir du site de Nîmes, la direction se serait engagée à analyser un retour d’expérience sur les six premiers mois de 2018 avant toute annonce. "Nous sommes au début du sixième mois, la décision est donc déjà prise, sans ce retour sur l’ensemble de la période annoncée. C’est brutal, inélégant, abject. Quelle est donc cette direction, arrogante et bouffie de bassesse, qui joue à trompe-couillons avec l’avenir professionnel d’une centaine de cheminots nîmois et gardois ?", rajoute le PCF Gardois.

Dans un courrier adressé à Carole Delga, présidente de la région Occitanie, Catherine Bernié-Boissard et Alain Fabre-Pujol, conseillers municipaux de Nîmes, mais aussi Denis Bouad, au Département du Gard, Yvan Lachaud, président de Nîmes métropole, et Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes, dénoncent aussi ce projet de fermeture : "une mauvaise nouvelle pour la région nîmoise et le département du Gard. Outre que des emplois seraient menacés, de nombreuses incertitudes persistent sur le report du fret de la ligne classique vers la ligne LGV Nîmes-Montpellier. Les personnels soulignent à juste titre que la décision de suppression des ateliers ferait l’impasse sur les questions de maintenance, d’entretien et de sécurité."

Dans ce courrier, ils demandent une table ronde associant les quatre collectivités et les organisations professionnelles dès cet été.

Abdel Samari

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