Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 01.04.2021 - anthony-maurin - 2 min  - vu 537 fois

NÎMES La CGT du CHU veut des embauches

La CGT mécontente mais heureuse de manifester (Photo Anthony Maurin).

La délégation reçue à la permanence par l'attachée parlementaire de Françoise Dumas (Photo Anthony Maurin).

Ce jeudi en début d'après-midi une délégation de la CGT du centre hospitalier universitaire de Nîmes (CHU) était reçue par l'attachée parlementaire de la députée Françoise Dumas, Soukaïna Ben Jaafar.

Les militants de la CGT du CHU de Nîmes étaient mobilisés devant la permanence de la députée Françoise Dumas pour la suppression de la taxe sur les salaires des agents de la fonction publique hospitalière et pour que cet argent serve à de l’embauche dans la santé publique.

"Alors que le Gouvernement a attribué une aide de 100 milliards d’euros aux entreprises privées pour l’année 2020 sans aucun contrôle, les hôpitaux publics continuent de payer à l'état, chaque année, cinq milliards d’euros de taxe sur les salaires, évoquent les responsables syndicaux. La suppression de cette taxe permettrait au CHU de Nîmes d’embaucher 500 agents, de quoi mieux travailler pour mieux soigner.

La CGT mécontente mais heureuse de manifester (Photo Anthony Maurin).Et la CGT de reprendre : " Il faut que l’argent serve à ce qui est essentiel à la société, notamment la santé et l’éducation. Au lieu de ça, le Gouvernement poursuit sa fuite en avant. Ainsi Sanofi bénéficie de 130 millions d’euros par an en crédit d’impôt recherche et poursuit ses plans de licenciements. Les trois premiers ont supprimé 6 000 emplois, le quatrième veut en supprimer 1 700 dont 400 chercheurs. Et on attend toujours le vaccin ! De plus les cliniques privées ne sont pas assujetties à la taxe sur les salaires. Elles refusent, également, de prendre en charge des patients covid ce qui permettrait de soulager les hôpitaux. "

Nathalie Argenson (Photo Anthony Maurin).

Les militants demandent donc la suppression pure et simple de la T2A, la fameuse tarification à l'acte mise en place en 2007. " Cette taxe était conseillée par l'attaché ministériel de l'époque, un certain Jean Castex ! Les hôpitaux payent une taxe sur salaire à l'État dont le montant s'élève entre quatre et plus de cinq milliards d'euros par an. Nous pouvons embaucher des agents hospitaliers ! Les promesses d'augmentation des lits d'hospitalisation n'ont pas été tenues. Au contraire, Madame Dumas et les députés de la majorité ont acté de nouvelles suppressions de lits en votant à l'automne le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Aujourd'hui n'est qu'un premier rendez-vous. Nous ne lâcherons pas parce que pour la CG le monde d'après se construit maintenant et que ce qui compte pour nous ce sont les actes ", conclut Nathalie Argenson.

Anthony Maurin

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