NÎMES La Poste Beausoleil est fermée mais le combat continue
Une vingtaine de personnes s'est rassemblée devant le bureau ce lundi matin
Depuis ce lundi 18 mars, le bureau de Poste de Beausoleil, à Nîmes, a définitivement fermé ses portes comme annoncé depuis plusieurs semaines (lire ICI). Malgré tout, certains riverains et défenseurs d'un service public de proximité ne veulent pas lâcher et continuent de se mobiliser. Ils étaient une vingtaine réunie, ce matin, en ce jour symbolique. "Mon papa de 91 ans a un compte à la banque postale. Comment il va faire pour retirer son argent ?", s'inquiète une habitante du quartier.
Alors que même, le distributeur automatique de billet n'est plus disponible. Au-dessus de la porte d'entrée, un petit panneau en bois annonce que le local est à louer. La Poste avait annoncé que deux commerces s'installeraient ici et serviraient de relais permettant de réaliser différentes démarches postales.
En attendant non loin de là, une Poste Relais a ouvert, la semaine dernière, au sein du tabac du Mas de Ville. Les clients peuvent récupérer leurs instances, acheter des Prêt-à-Poster, des emballages Colissimo et des produits philatéliques (timbres, carnets). Il est également possible d’y affranchir ses lettres et colis et d’effectuer le dépôt et retrait de colis et de recommandés. En revanche, les opérations bancaires s'effectuent au bureau de Nîmes Esplanade.
Des opérations réalisables également au "Tabac des Fleurs" situé près de la gare. Entre ces deux points relais à Feuchères et au Mas de Ville, le quartier Beausoleil, situé au milieu, va peut-être devoir attendre plus longtemps que prévu l'installation de ces deux commerces et de La Poste Relais. "La Poste Relais du Mas de Ville va avoir une activité de 30 à 40 colis par jour, le buraliste va-t-il pouvoir tenir le rythme ? Alors que La Poste prétexte une baisse d'activité", s'étonne Yves Chapon, militant LFI, présent ce matin.
"On n'est pas du genre à renoncer. L'idée c'est que ce soit la population qui s'empare du problème y compris le comité de quartier", conclut-il en espérant qu'un collectif se crée rapidement, s'il n'est pas déjà trop tard.
Retrouvez l'interview d'Yves Chapon ci-dessous en vidéo :