Dimanche 6 février aura lieu la séance solennelle publique de l'Académie de Nîmes qui se déroulera en présence de la préfète au Musée de la romanité à 16h.

Au programme de la dense journée, l'intervention du nouveau président Bernard Cavalier qui devrait être appréciée. En effet, il devrait en être de même pour la communication de Daniel-Jean Valade qui sera illustrée avec un belle iconographie et qui traitera des 100 ans du Musée du Vieux Nîmes.

Une peu d'histoire

Voici quelques pistes que le public aura à coeur de suivre avant ou après la prise de parole de Daniel-Jean Valade, ancien élu à la Culture de la ville de Nîmes. Le 30 juin 1920, sur la proposition d’Henri Bauquier, maire-adjoint, félibre, écrivain, le Conseil municipal de Nîmes présidé par Josias Paut, décide la création d’un musée d’histoire locale. La "commission d’archéologie" a souhaité et obtient cette réalisation.

Un rapport de 1924 rappelle que "Le musée du Vieux-Nîmes… a été organisé à l’imitation du musée Carnavalet et de celui du Vieux Marseille". La plupart des objets réunis proviennent de dons particuliers des habitants de la ville, ayant rivalisé de générosité dans la constitution de ce reliquaire local !

Le musée est installé dans l’ancien évêché dont le premier occupant fut Monseigneur Anthyme-Denis Cohon en 1636. L’architecte du lieu est Alexis de la Feuille de Merville. Les travaux ont été réalisés par Jacques Cubizol. Mgr Fléchier s’y installera dans des conditions spartiates. Monseigneur Béguinot sera le dernier locataire de ce qui, après la séparation des églises et de l’État, devient un "Palais des Arts".

Six conservateurs ont dirigé le musée. Henri Bauquier, Victor Lassalle, Christiane Lassalle, Martine Nougarède, Aleth Jourdan et aujourd’hui Mme Lisa Laborie-Barrière. La philosophie du musée s’affirme ainsi : "Valoriser l’histoire de Nîmes, tout particulièrement de son industrie textile, depuis le milieu du XVIe siècle jusqu’au milieu du XXe siècle".

Le musée propose une exposition permanente régulièrement revue et une exposition temporaire annuelle. Le musée comporta jusqu’aux années 1960 un département "tauromachie", embryon de ce qui est, depuis 2001, le Musée des Cultures taurines, géré par la directrice du Musée du Vieux-Nîmes. Cent ans après sa création, le Musée du Vieux-Nîmes est un haut lieu patrimonial, tant par son architecture que par ses collections.