NÎMES Le CHU de retour dans le Top 3 du classement de What’s up Doc ?

Le CHU de Nîmes figure à nouveau dans le Top 3 des choix de CHU au classement des CHU du magazine What’s up Doc ? formulés par les nouveaux internes.
Le CHU de Nîmes est revenu dans le Top 3 avec la plus grande remontée des CHU : plus de trois
places en une année ! À l’aune de la belle attractivité dont peut jouir la faculté de Montpellier-Nîmes
et les deux CHU de Nîmes et Montpellier, terrains d’accueil des internes en stage, Anne Lise Barral,
directrice des affaires médicales du CHU de Nîmes, revient sur les raisons de cette réussite, lors
d’une interview donnée au magazine What’s up Doc ?
La force d’attraction qu’exercent les CHU de Nîmes et de Montpellier peut s’expliquer par la
performance et l’excellence de leurs services d’accueil. Avec deux CHU proches de seulement
cinquante kilomètres l’un de l’autre, cette proximité permet une complémentarité.
« Nous avons une politique volontariste d’accueil des internes, un bel internat. Nous travaillons depuis
2/3 ans avec les syndicats sur le temps de travail des internes, indique Anne-Lise Barral, directrice des Affaires médicales du CHU de Nîmes. Depuis deux ans, nous avons travaillé sur les astreintes non rémunérées. Nous avons listé tous les services afin d’en faire l’état des lieux pour payer
tous les internes. Nous avons intégré le principe des 48 h / semaine. »
Par-delà le facteur tropisme de la région, la vie universitaire et culturelle des deux villes demeure un
véritable atout. « La faculté de Montpellier est la plus ancienne d’Europe en activité. Elle a fêté ses 800
ans l’an dernier. Nous avons aussi un musée d’anatomie, un jardin des plantes, des endroits
scientifiquement intéressants et passionnants. Nous avons de nouveaux sites à la faculté de Montpellier et à celle de Nîmes », ajoute-t-elle. Autre atout et non des moindres, le CHU de Nîmes possède un centre de simulation extrêmement performant qui permet aux étudiants de se former sur les actes complexes.
La spécificité de double CHU
Seul endroit en France où il y a deux CHU pour une seule faculté, les CHU de Nîmes-Montpellier offrent une occasion de voir une structure universitaire différente. « Dans les autres régions, les internes alternent leurs stages entre un CHU et des centres hospitaliers périphériques. […] À Nîmes et Montpellier, nous sommes complémentaires. Par exemple, le service de radiologie de Nîmes est centralisé alors que celui de Montpellier est centré par organe. Cela donne la possibilité à l’interne d’avoir plusieurs types de stage. »
Par ailleurs, très tôt et depuis longtemps, des moyens ont été mis dans les services d'urgence « et nous ne cessons d’innover. Aujourd’hui les internes et les externes sont toujours encadrés par des seniors. Il y a un gros investissement dans les méthodes d’apprentissages par simulation. Je pense que cela paye en termes d’attractivité. Nous avons une maison médicale de garde à la porte des urgences, gérée par des médecins de ville. À l’entrée des urgences dès que l’on se rend compte que le cas ne relève pas de celle-ci, nous pouvons directement l’orienter là-bas », termine Anne-Lise Barral.
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