NÎMES Les étudiants de Pigier s'unissent pour la bonne cause
Plusieurs groupes d'étudiants en MBA communication et marketing digital de l'école Pigier ont mis en place des projets pour répondre à un objectif pédagogique. Focus sur trois d'entre eux, ayant choisi des thèmes différents mais concentrés sur le même objectif.
Un projet secourisme
Elles sont quatre à s'être orientées sur le secourisme. Alizée, Manon, Lucie et Zaïrah se sont associées avec la Fédération française de sauvetage et secourisme du Gard et ont proposé une journée de sensibilisation aux gestes de premiers secours. Un large panel de situation a été passé au crible, permettant de réagir en cas d'hemorragie, d'étouffement, de brûlure... et d'adopter les bonnes pratiques (massages cardiaques, position latérale de sécurité, numéros à contacter...). "Alizée avait un contact à la fédération, cela a facilité nos relations. Par la suite, nous avons tout organisé de A à Z", explique Zaïrah.
La matinée était consacrée à une formation PSC1 (Prévention secours civique niveau 1) de 9h à 12h. Pour y prendre part, deux à quatre heures d'e-learning étaient requises pour apprendre la partie théorique. Réussir avec brio la formation permet la délivrance d'un diplôme agréé par l'État. De 14h à 16h, un atelier GQS (Gestes Qui Sauvent) a été assuré dans une salle de l'établissement : "Selon Gouvernement.fr, le gouvernement s’est fixé un objectif de 80 % de la population formée aux gestes de premiers secours en 2022. Or, selon Positivr.fr, en septembre 2022, seulement 40 % de la population l'était", explique le groupe.
Dans la joie et la bonne humeur, des facteurs importants pour assimiler des informations, les étudiants de l'établissement qui se sont portés volontaires ont passé un agréable moment. "Si vous avez la possibilité de vous former aux gestes de premiers secours, n’hésitez pas car grâce à ces formations vous pourrez sauver des vies !", ajoutent les filles. Un questionnaire de satisfaction a été soigneusement réalisé par le groupe pour obtenir les retours des participants.
"Le Noël des enfants" au CHU de Nîmes
En partenariat avec l'établissement de santé nîmois, un groupe de cinq étudiants (Anaïs, Juliette, Charlotte, Clara et Quentin) a souhaité offrir un Noël aux enfants hospitalisés. Baptisé "Le Noël des enfants", des fonds ont été récoltés grâce à une cagnotte Leetchi et des ventes de crêpes à chaque interclasse, dans le but de faire plaisir à ces jeunes. Une boîte à cadeaux avait été installée au sein de l'établissement Pigier Nîmes. La clôture a eu lieu le 5 décembre dernier : 241,50 € ont été récoltés au total sur la cagnotte et beaucoup de jouets en très bon état.
Ainsi le moment venu, le père Noël et ses lutines a fait escale au CHU de Nîmes pour distribuer un cadeau à la cinquantaine de jeunes âgés de 0 à 16 ans. Des calendriers Haribo, des peluches, jeux de société, habits... il y en avait pour tous les goûts. "Bonjour c'est le papa Noël !", pouvait-on entendre dans le service pédiatrie. Des moments de joie et de fortes émotions, les enfants étaient aux anges.
La SPA mise à l'honneur
Un autre groupe de cinq étudiants a choisi de travailler sur le sujet de la maltraitance animale et de l'abandon : "On est parti sur un projet qui nous tient à coeur et qui pourrait toucher un grand nombre de personnes", expliquent-ils. La SPA d'Arles, leur collaborateur de la journée, a donné un coup de main et a présenté à une centaine d'étudiants ce qu'était la sensibilisation autour des animaux, comment adopter un animal et la lutte contre la maltraitance. Le groupe a aussi réussi à contacter Royal Canin qui leur a permis d'obtenir des marchandises à destination des animaux. Le food-truck "Le Sentenza" est venu de 12h à 14h, une partie des recettes a été reversée à la SPA d'Arles.
"Je voulais féliciter les étudiants de cette initiative extraordinaire, avec une magnifique organisation. J'espère que nous réussirons à dupliquer cela. Habituellement on intervient sur un public un peu plus jeune, mais c'est intéressant de rencontrer un public plus âgé", déclare Daniel Meyssonnier, président-bénévole au sein de la SPA d'Arles. "On a été très touchés d'avoir été choisis et de se retrouver ici. On a fait cinq sessions, pour adapter le discours en fonction des âges", s'exclame Laurence Pierri.