NÎMES OLYMPIQUE Un "naufrage" pour Bernard Blaquart
Bernard Blaquart s'est exprimé après la cinglante défaite des Nîmois 4-0, sur le terrain de Rennes. Le coach gardois a notamment insisté sur un excès d'ambition.
Il n'est jamais évident de se présenter devant les médias pour analyser une large défaite nette et sans bavure. "On fait vite", prévient Bernard Blaquart au moment de s'asseoir, qui prendra malgré tout le temps de répondre à plusieurs questions. C'est Nîmes qui a fait un mauvais match ou Rennes qui a bien joué ? "Les deux. On a raté notre match et face à des grands joueurs en confiance, c'est compliqué."
L'entraîneur a rappelé la justesse technique des Bretons, d'une efficacité redoutable : "la course d'André, la qualité du centre de Bourigeaud, son tir sur le deuxième but... c'est impressionnant. On peut faire ce qu'on veut." Des déclarations synonymes d'impuissance avec peut-être une mauvaise préparation de la rencontre, "on a été trop ambitieux. On aurait dû fermer les portes plutôt mais on espérait revenir. Au troisième but, on a pris un vrai coup au moral."
Ambitieux, à l'image du second but encaissé, à cause d'un pressing trop haut mais les Crocos ont l'attaque dans le sang. Situation rare à rappeler, à la pause ils avaient tenté 12 fois leur chance pour une seule tentative cadrée. Une soirée sans pour finir 2018 qui ternit légèrement une première partie de saison tout à fait honorable. "Ce sont deux choses différentes. Ce soir c'est un naufrage mais le bilan de cette première partie est bon."
Après cette série de trois défaites consécutives, il est grand temps pour les Crocos de prendre du repos. Retour aux affaires le 1er janvier avec un départ en stage à Peralada (Espagne), pour préparer la deuxième partie de saison. Elle débutera le samedi 5 janvier à 15h, avec un 32e de finale de Coupe de France à disputer à Lyon-Duchère, pensionnaire de National.
Concernant le marché des transferts, le coach l'a brièvement évoqué : "on ne pas tout remettre en cause. Le mercato s'annonce très calme. L'effectif est équilibré, c'est satisfaisant." Des réactions conclues par les politesses habituelles de fin décembre et une formule ironique, "et peut-être à l'année prochaine." Nous c'est sûr on veut vous revoir...
Corentin Corger