Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 07.04.2014 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 1094 fois

NÎMES. Quand TF1 s'intéresse au mur controversé de la route d'Alès…

D.R/C.M

Du monde pour pas grand chose, si ce n'est la jolie caméra de TF1 et sa journaliste Florence Leeknegt… Ce midi une vingtaine de manifestants - membre des comités d'intérêts de quartiers, riverains et responsables politiques (de gauche, NDLR) - se sont bousculés une nouvelle fois devant le célèbre mur de la villa du Nîmois Jean-Christophe Bourgues, route d'Alès.

D'une hauteur de 7 mètres de haut pour 225 mètres de longueur, cette construction monumentale, plus haute que le mur de Berlin et légèrement plus basse que la muraille gazaoui, fait polémique depuis de nombreuses années. "Mais on va où là ?! Certains se croient au-dessus des lois ! C'est une véritable provocation et une horreur qui dénature le paysage",  s'insurge Odile, résidente du quartier d'Espagne, en face du fameux mur. "La mairie a reconnu une erreur dans ses services d'urbanisme", relaie un voisin. Après moult recours au tribunal administratif, le propriétaire du terrain s'est engagé il y a quelques temps à habiller sa muraille et la réduire à certains intervalles… Les habitants attendent encore les travaux.

Mais ce midi, point de nouveauté dans l'affaire : "TF1 nous a contacté dans le cadre d'une série La France défigurée qui sera diffusée après les vacances au JT de 13 heures de Jean-Pierre Pernaut. La chaîne nous a demandé de rassembler le plus de monde possible", explique André Carièrre. Le président de l'union des comités de quartiers à Nîmes et ancien colistier de la liste PS Nîmes Capitale aux municipales a donc envoyé des mails à toute sa liste… Alertant également les journalistes locaux. Voilà comment, sans aucun fait nouveau, les reporters gardois se sont retrouvés au mur d'Alès. Au grand dam de l'équipe parisienne qui a dû attendre son tour avant d'interroger les manifestants.

Coralie Mollaret

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