NÎMES Réouverture des écoles : Catherine Bernié-Boissard demande un vote au conseil municipal
Catherine Bernié-Boissard, conseillère municipale d'opposition à la ville de Nîmes vient d'écrire à Jean-Paul Fournier pour lui demander un vote en conseil municipal pour acter l'ouverture des écoles.
"Vous avez annoncé que les écoles nîmoises devaient rouvrir à partir du 11 mai, tout en conditionnant cette ouverture aux réponses des parents d’élèves à un sondage sur leurs intentions de scolariser ou non leurs enfants et aux possibilités matérielles d’accueil dans les établissements. Le ministère a en effet prévu une réouverture « progressive, sur la base du volontariat et dans tout le territoire », ce qui laisse pendantes un certain nombre de questions. Celle de la sécurité en premier lieu, puisque le gouvernent prolonge l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 24 juillet. Le long « protocole sanitaire » publié le 1er mai par le ministère de l'Education est par ailleurs jugé irréalisable par de nombreux enseignants : ainsi, lorsqu'un livre a été lu par un enfant, il faudrait le laisser au repos cinq jours avant qu'un autre enfant puisse le toucher" indique dans son courrier l'élue d'opposition.
Qui demande au maire de Nîmes : "Quelque soit le résultat de la consultation des parents d’élèves, il serait souhaitable que les membres du Conseil municipal soient informés préalablement à la décision. Quels critères sont retenus : structure des locaux, sécurité des abords, effectif de personnel, effectif d’élèves ... ? Envisagez-vous le recrutement de personnel d’accompagnement supplémentaire ? Par exemple des étudiant.e.s, qui ne reprennent les cours qu’en septembre ?"
Et de poursuivre: "S’il est légitime d’avoir anticipé la réouverture par une désinfection générale, comment comptez-vous assurer l’hygiène quotidienne des locaux dans les mêmes conditions ? À cet égard, quels enseignements utiles peut-on tirer de l’expérience de l’école Henri Wallon, qui accueille les enfants des soignants ?"
Enfin, Catherine Bernié-Boissard demande : "En tout état de cause, la décision qui sera prise devrait l’être par un vote du Conseil municipal, possible à organiser, comme le montre la récente réunion du Conseil départemental à laquelle ont participé un certain nombre d’élus municipaux de la Ville de Nîmes. Je réitère donc ma demande en ce sens."