NÎMES Retour de la desserte Tempo entre les collèges J. Verne et Condorcet
La desserte (ligne Tempo) entre les collèges Jules Verne et Condorcet fera son grand retour à compter du 3 janvier 2022.
"L’effort commun a permis d’aboutir à un retour à la normale", se réjouit Jean-Marc Campello, vice-président de Nîmes métropole, délégué aux Mobilités et infrastructures de transport. "Si cette mesure est un signal positif, elle ne doit pas faire oublier que la situation reste fragile et que le maintien de cette ligne sur la durée dépend de la mobilisation de tous", rappelle finalement Claude de Girardi. C'est officiel, Nîmes métropole a décidé de rétablir l’itinéraire initial de cette ligne.
Suite aux problèmes d’insécurité concernant la ligne Tempo 100 desservant les collèges Jules-Verne et Condorcet, à Nîmes, la desserte de ces deux établissements avait été dissociée en septembre 2021 et l’itinéraire de la ligne Tempo 100 raccourci au niveau du collège Condorcet. Des faits hors normes liés à des problèmes d’insécurité avaient lieu depuis plusieurs mois sur le réseau de la ligne Tempo 100 desservant les collèges Jules-Verne et Condorcet, à Nîmes. C’est pourquoi l’Agglo et son délégataire Transdev avaient décidé, à la rentrée 2021, de dissocier la desserte des deux établissements scolaires avec une ligne Tempo complétée par la T2. Une solution intermédiaire pour éviter la suppression de la ligne.
Après une première rencontre avec les habitants et usagers concernés en septembre dernier, à l’initiative de Nîmes métropole en partenariat avec la ville de Nîmes, une deuxième réunion avait eu lieu mi-octobre pour échanger autour de cette solution intermédiaire évitant la suppression du service de transport.
Tous s’accordaient sur les faits d’insécurité constatés, initialement sur fond de rivalité entre les collèges Jules-Verne et Condorcet. Des élèves mettaient le feu aux sièges situés à l’arrière des bus et des explosions de pétards dans le bus éclataient fréquemment. On pouvait également noter des dégradations à l'intérieur des bus (plusieurs véhicules saccagés, NDLR), des décompressions de portes, des ouvertures et dégradations des trappes de toit, des jets de pierres sur les bus et des bris de glaces des accrochages, de certains élèves, sur le capot arrière et des insultes régulières et menaces à l’encontre des conducteurs.
"Il s’agissait de faits hors normes et totalement inacceptables sur le réseau Tempo. Il en allait de la sécurité des conducteurs et des élèves eux-mêmes", soulignait alors Claude de Girardi, membre du bureau communautaire, déléguée au Transport routier de voyageurs urbains et périurbains, adjointe à la ville de Nîmes.
À l’issue des échanges avec l’ensemble des parties prenantes mi-octobre, une échéance avait été fixée pour que les différents acteurs autour de la table puissent intervenir, chacun mais aussi ensemble. Il avait alors été convenu de maintenir la dissociation de la desserte des deux établissements scolaires avec une ligne Tempo complétée par la T2 jusqu’en fin d’année, ce qui laissait alors deux mois pour agir et trouver des solutions. Un nouveau point serait alors fait à l’issue de ce délai mi-décembre.
Une réunion s’est ainsi tenue le 16 décembre au collège Jules-Verne. Nîmes métropole et son délégataire Transdev ont pu constater que les efforts de chacun ont permis de trouver des solutions : présence humaine renforcée (médiateurs et contrôleurs), possibilité de convertir les PV en abonnement annuel pour les contrevenants, mobilisation du collège, des associations de quartiers et structures porteuses d’adultes relais.