Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 03.07.2014 - tony-duret - 2 min  - vu 391 fois

NÎMES Si Stéphane Tortajada conserve son poste c’est qu’« il est protégé par Stéphane Le Foll » !

Les membres du collectif "Rénovons le PS dans le Gard" avec, de gauche à droite, Robert Michenon, Alain Castan et Joseph Ferré. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Ce jeudi matin, le collectif « Rénovons le PS dans le Gard » a organisé une conférence de presse pour préciser sa position quant aux dernières décisions prises par le bureau national du Parti Socialiste. Pour ceux qui auraient manqué un épisode, Solferino a décidé de placer la fédération PS du Gard sous tutelle après son échec à présenter les comptes de 2013. « Il y avait une date butoir au 1er juillet, précise Joseph Ferré, l’un des membres de ce collectif, et les instances fédérales n’ont pas approuvé les comptes ».

Mais bon, si les problèmes n’étaient que financiers... L’autre souci, selon les membres du collectif, porte un nom et un prénom : Stéphane Tortajada, le premier fédéral de la fédération PS du Gard. « Stéphane Tortajada n’est pas un ennemi, tient à préciser Robert Michenon, un autre rénovateur. On était prêts à tout entendre s’il a fait des erreurs. C’est son mutisme qui nous amène à cette situation ». Et l’une des décisions prise par le bureau national du PS ne va pas arranger les choses entre Tortajada et les rénovateurs : « en cas de mise sous tutelle, explique Joseph Ferré, tout le monde saute. Même le premier fédéral ». Or, Stéphane Tortajada a conservé son poste. Pourquoi ? Les rénovateurs pensent détenir l'explication : « Il est protégé. Son mentor, c’est le ministre Stéphane Le Foll. Il a freiné et bloqué les décisions. C’est indigne d’un ministre. Moi, quand je vois qu’on conserve Stéphane Tortajada, je sais que Le Foll a encore sévit. C’est inacceptable », se plaint Robert Michenon.

Les élus locaux, les membres du conseil général, les députés (hormis William Dumas), n’ont pas été épargnés par le collectif qui, pour mieux rénover, semble vouloir tout remettre à plat : « On a un sentiment d’amertume, un peu d’écœurement contre nos élus locaux qui sont venus nous expliquer que toute cette histoire n’était que des écarts de quelques euros et qu’on allait perdre le Conseil Général si on ne se taisait pas », regrette Robert Michenon. La rénovation risque de prendre un peu de temps.

Tony Duret

tony.duret@objectifgard.com

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