NÎMES Une journée nationale pour transmettre la mémoire
Le 5 décembre est la journée nationale d’hommage aux " morts pour la France " pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie.
En effet, en 2003, par décret du président de la République, cette journée nationale a été instituée en reconnaissance des sacrifices consentis pour la France par les militaires et les supplétifs lors de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie qui se sont déroulés entre 1952 et 1962. Cet hommage a ensuite été étendu en 2005 aux rapatriés d’Afrique du Nord, aux personnes disparues et aux victimes civiles.
Thierry Dousset, directeur du cabinet du préfet du Gard, a lu le message de Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées. " Il y a 60 ans, la guerre entrait dans sa quatrième année et gagnait Alger. Un pas de plus vers la violence était franchi. Il y a 60 ans, beaucoup combattaient pour la France et l'on découvrait le visage de la guerre d'Algérie qui marquerait à vie toute une génération. La société entière a été impliquée dans ce conflit. Près de deux millions de Français ont servi nos armes, 70 000 ont été blessés, 25 000 sont tombés pour la France. N'oublions pas les souffrances des civils, le rapatriement difficile des Français et les Harkis. Pensons également aux disparus civils et militaires. Pour les jeunes générations il est nécessaire d'assurer la transmission de ces mémoires par l'éducation. C'est le sens de cette journée nationale. "
Comme dans pareille situation, une sonnerie aux morts a retenti et la Marseillaise a été chantée par les représentants de l'État, les élus, les militaires et les anciens combattants.