En marge de la 26e conférence annuelle de l’ONU sur le climat, les collectifs Citoyens pour le Climat et Nîmes en transition organisent une marche à 14 heures depuis l’Esplanade nîmoise. 

« On est sur une bombe à retardement et nous avons allumé la mèche ! » Les propos du porte-parole du collectif Citoyens pour le Climat, Jérémie Serra, traduisent ce que beaucoup de citoyens ressentent aujourd’hui. Six ans après l’accord de Paris, 197 pays sont réunis en Écosse jusqu’au 12 novembre pour prendre de nouvelles mesures visant à lutter contre le réchauffement climatique, causé par l'activité humaine. Si rien n'est fait, la température globale augmentera de 1,5° d'ici 15 ans et 2,7° en 2100.

La fréquence des feux de forêt et les précipitations intenses devraient donc s'accentuer. Dans le même temps, le niveau des eaux devrait s'élever d'un mètre d'ici la fin du siècle. « Les conditions de vie changent sur la terre, on ne peut plus le nier, poursuit Jérémie Serra. Tout l’enjeu de la COP est d’arrêter cette folie. C’est encore possible ». À son niveau, le collectif Nîmes en transition a fait signer une charte aux candidats aux élections municipales. Les responsables associatifs plaident pour arrêter l’artificialisation des sols, l’aboutissement d’un vrai plan alimentaire territorial ainsi que le développement des transports. 

Samedi, la marche se clôturera par une présentation des actions des différents associations qui composent le collectif (Action contre la faim, Attac, CCDT Terre solidaire...). « Après la marche, nous reviendrons sur l’esplanade pour un point de rencontre. Marcher c’est bien, s’engager personnellement c’est mieux  », poursuit Jérémie Serra. Avant de conclure en rappelant que « pendant la crise sanitaire en 2020 les émission de gaz à effet de serre ont baissé de 7% et 17% en 2019 ».