Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 18.05.2015 - abdel-samari - 2 min  - vu 192 fois

OFFICIEL Le mouvement de grève dans les transports Gardois est terminé !

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Le mouvement de grève STDG qui a perturbé depuis le 27 avril dernier certains lignes du réseau Stdg, Tango et Edgard ces dernières semaines est terminé. Les lignes concernées sur le réseau Tango et Edgard (Lignes 11, 21, 22 et 31, Lignes 71 à 75 Tempo 102, 106, 107,110 et Tempo 202 à 213  ainsi que tempo 223 à 225) reprendront leur fonctionnement demain mardi 19 mai 2015. L’agence commerciale Edgard rouvrira également ses portes dès la journée du 19 mai aux horaires habituels.

Du côté des représentants des salariés, c'est la satisfaction qui prime : "Après 22 jours de grève, les salarié-e-s de la STDG ont décidé, en assemblée générale, la reprise du travail. Une issue favorable à ce conflit puisque les salarié-e-s ont obtenu 0,6% d’augmentation, le 01 et le 08 mai payés ainsi qu’une prime de 300,00 €. C’est une victoire qui montre, une fois de plus, que la lutte paye et que le rapport de force était nécessaire puisque, pendant 50 jours, lors des négociations annuelles obligatoires (NAO), le patron ne proposait aucune augmentation de salaire. L’organisation de la grève : piquets de grève, manifestations, interpellation du Préfet et des élus,… ont permis, également, cette issue favorable. L’Union Solidaires Transports et Solidaires Gard accusent ce délégataire, Transdev de toute la responsabilité de ce conflit, qui a tenté de geler des salaires alors qu’elle a perçu de l’état le CICE et qu’elle n’a subi aucune pénalité en provenance du Conseil Général, allant même jusqu’à criminaliser leur mouvement en les mettant au tribunal… Une issue favorable à ce conflit qui donne de l’espoir à tous les salariés des réseaux de Transport Urbain qui sont toujours en lutte comme Toulouse ou bien certains réseaux de l’île de France également gérés par le Groupe Transdev. A la STDG la lutte a payé et L’union Solidaires Transports et Solidaires 30 continueront de soutenir les salarié-e-s en lutte comme, peut-être prochainement, ceux de TCN (Groupe Kéolis) à Nîmes."

Abdel Samari

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