PÔLE METROPOLITAIN Fournier, une dernière fois comme président
Le maire de Nîmes l'a annoncé, il ne présidera plus le Pôle Métropolitain à l'issue des élections, le comité syndical d'hier à St Hilaire de Brethmas lance pourtant le début de nouveaux chantiers.
Un comité syndical qui se réunissait une fois encore au siège du Pôle Métropolitain établi en mairie de St Hilaire de Brethmas. L'occasion d'avaliser les comptes mais surtout de faire un tour d'horizon avec la presse des dossiers en cours. Question comptes l'addition est vite faite, pour l'instant le deux communautés d'agglomérations se partagent les frais. l'Association créée en 2007 pour préfigurer le Pôle Métropolitain aura permis de faire vivre le projet jusqu'au 5eme assises qui on eut lieu le 27 juin dernier. "Nous avons été des précurseurs, Max Roustan et moi" explique Jean-Paul Fournier, "c'est la preuve que ce qui a été fait allait dans le bon sens". Sur les 18 commissions couvrant des activité allant du SCOT à la santé en passant par le tourisme ou les loisirs seule une poignée de dossiers - mais non des moindres - ont connus de réelles avancées ou sont en cours.
Fibre, eau et mobilité
Fibre optique : Les deux communautés d'agglomération se sont engagées dans le développement d'infrastructures de télécommunication à très haut débit et une jonction à pu être mise en place le long de la RN 106 (voir notre article). Sur la question de l'eau, les Agglomérations d’Alès et de Nîmes ont lancé une étude de faisabilité pour irriguer leur territoire avec de l’eau directement captée dans le Rhône. "Avec 600 km de réseau, il est illusoire de croire que demain on aura plus de fuite, il faut anticiper nos besoin et ceux de notre agriculture de proximité" explique Max Roustan. Le résultat de l'étude devrait être connu fin avril. Autre grand chantier l'axe des transport Nîmes-Alès. avec des avancées comme celui du projet de gare au niveau de la route d'Uzès pour desservir l'université ou encore la mise en conformité du réseau RFF et SNCF mais aussi des retards comme pour la 2x2 voies "où il faudrait peut être envisager un partenariat public privé (et donc un péage !) pour aller plus vite"
Des projets encore nombreux
Comme on le voit les pistes sont nombreuses. Sur le plan économique, Marcel Gérente rêve même d'une "silicon vallée cévenole" fédérant les compétences des praticiens (il cite les compétences de l'Ecole des Mînes en matière de risques par exemple) avec un pôle financier. "Nous pourrions avec la fibre optique en prime créer un pôle attractif sur le territoire entre l'Ecole des Mînes et l'Université de Nîmes"