Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 27.06.2013  - 2 min  - vu 134 fois

POLITIQUE Economie, culture, sports et tourisme confortent le trait d'union entre Nîmes et Alès

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Six mois après avoir été porté sur les fonds baptismaux par Jean-Paul Fournier et Max Roustan, en l'hôtel de ville de  Saint-Hilaire de Brethmas (http://www.objectifgard.com/2012/12/31/cooperation-nimes-et-ales-reunis-en-un-pole-metropolitain-de-350-000-habitants-le-tout-premier-en-region-lr/), le pôle métropolitain Nîmes-Alès a tenu ses assises ce jeudi à Paloma. Les élus des 77 communes réunies dans cette association de promotion et revitalisation économique, ont planché au gré de trois tables rondes consacrées à l'approvisionnement et au traitement de l'eau, au développement numérique (la fibre optique arrivera à Alès en septembre prochain) et à la mobilité.  Sur ce dernier chapitre, les coprésidents du pôle métropolitain, Max Roustan (Alès) et Jean-Paul Fournier (Nîmes) ont confirmé la signature d'un protocole d'intention portant sur l'achèvement de la 2 x 2 voies entre la Calmette et Nîmes-Nord, ainsi que les aménagement de la rocade ouest dont le péage a été approuvé et de la déviation nord à charge du conseil général. L'Etat qui se prononcera tout prochainement sur ces trois chantiers structurants a été sollicité à  hauteur de 42 M€. " Si cette somme est allouée, nous nous mettrons autour d'une table pour garantir les financements complémentaires", a affirmé le président de l'agglomération Nîmes-Métropole,  un rien sceptique, toutefois, quant à l'aboutissement de ces travaux routiers : "il y a un an et demi de cela, Thierry Mariani, alors ministre des Transports nous avait affirmé qu'il ne lui restait que des fonds de tiroir et qu'il lui était impossible de financer ces chantiers comme nous l'aurions souhaité. Et si j'en crois la réponse faite par l'actuel ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, à une question du député socialiste Fabrice Verdier, les caisses ne sont pas plus garnies à l'heure actuelle".

Le logo du pôle métropolitain créé entre Nîmes et Alès par leurs maires et présidents d'agglomérations respectifs, Jean-Paul Fournier et Max Roustan. • Picasa

A la faveur des travaux du pôle métropolitain Nîmes-Alès qui pourrait s'enrichir dans les prochains mois de l'agglo de Bagnols-sur-Cèze (50 communes), avant de tenter un rapprochement avec l'agglomération de Montpellier, trois axes de réflexion ont été soumis aux commissions spécialisées : la création d'une agence économique qui assurerait la promotion et le développement conjoint de l'économie (PME-PMI, tourisme, agro-alimentaire...) des deux bassins d'emploi, l'accroissement de l'offre culturelle et sportive entre les deux agglomérations (en perspective l'organisation d'un marathon), ainsi que la coordination des transports entre Nîmes et Alès. Une coordination qui ne serait pas un luxe lorsque l'on sait que rejoindre Nîmes à Alès revient à 1,50 € en autocar... contre environ 10 € en train. Un volet sera également consacré à l'environnement, afin d'établir des règles communes d'installation d'habitations et de commerces. "Il faut éviter le mitage et la cacophonie entre Alès et Nîmes, deux villes qui doivent garder des coeurs de ville vivants et attractifs. Dès lors, paraît-il nécessaire d'encourager les Scots (Schémas de cohérence territoriale) de Nîmes, Alès et Uzès à travailler ensemble et adopter des préconisations communes", a commenté Max Roustan. Autre levier de développement : le tourisme autour de ces hauts-lieux que sont les Cévennes, la bambouseraie d'Anduze, les chemins de Saint-Jacques de Compostelle et l'abbatiale de Saint-Gilles, la romanité à Nîmes... "Nous prouvons chaque année davantage qu'au-delà des chapelles, les hommes se parlent et travaillent ensemble pour construire un projet de territoire pertinent et cohérent", a conclu le président du Grand Alès.

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