PONT-ST-ESPRIT Les travaux avancent, le cinéma rouvrira le 5 octobre
Bon, certes, « tous les travaux ne seront pas finis », admet l’adjointe spiripontaine à la culture Christine Clerc.
C’est qu’avant de rouvrir le 5 octobre, il faut dire que le cinéma municipal a pas mal changé depuis sa fermeture pour travaux le 15 juin dernier.
L’ascenseur opérationnel « fin octobre ou début novembre »
Une nouvelle entrée, avec un comptoir d’accueil aux normes handicapés, les murs et les plafonds, ainsi que l’éclairage entièrement repris, et une salle sur les deux va bénéficier de sièges neufs payés par l’URFOL Rhône Alpes, avec trois places dédiées aux personnes à mobilité réduite.
« Les deux salles et le guichet seront finies le 5 octobre », affirme l’adjoint aux travaux Vincent Rousselot. Le couloir à proximité du cinéma, où les parois, les sols et les éclairages ont été refaits et des portes coupe-feu installées, sera quant à lui fini, tout comme les sanitaires du cinéma.
Mais le plus gros morceau ne sera pas encore opérationnel le 5 octobre : il s’agit de l’ascenseur installé à l’extérieur du centre Pépin, qui va rendre tout le premier étage, où se trouvent notamment l’école de musique ou encore la bibliothèque, accessible aux personnes à mobilité réduite. Il leur permettra également d’accéder (enfin) au cinéma : « les personnes à mobilité réduite prendront l’ascenseur, viendront au guichet acheter leur place, et reprendront l’ascenseur jusqu’au second (où se trouvent les deux salles du cinéma, ndlr) avec un badge », explique Vincent Rousselot. Pour ce faire, il a fallu créer un accès au deuxième étage, accès qui reste à l’heure actuelle à terminer. « Les premiers tests de l’ascenseur seront faits aux alentours du 17 octobre, et il sera opérationnel fin octobre ou début novembre », précise l’adjoint.
« 500 000 euros par an jusqu’à 2019 »
Question sécurité, outre les portes coupe-feu et la mise aux normes, « nous avons mis en place depuis quelques mois une direction unique » du centre Pépin, explique l’adjoint à la sécurité Daniel Mouchetant. Concrètement, deux personnes sont désormais responsables du centre tant qu’il y a du public à l’intérieur, et sont chargés, le cas échéant, de mettre ne œuvre les dispositifs de sécurité.
Ces travaux de mise en sécurité et en accessibilité représentent un investissement conséquent pour la municipalité, « 500 000 euros par an jusqu’à 2019 », note l’adjoint aux travaux, sachant que les travaux du cinéma ont coûté à eux seuls 380 000 euros. « C’est un endroit stratégique, le centre Pépin est un lieu central de vie », justifie la première adjointe Claire Lapeyronie avant de préciser que concernant la sécurité et l’accessibilité des lieux, « nous avons une mise en demeure de la préfecture qui date de 2008. » Une situation qui laissait la municipalité face à un non-choix : faire des travaux ou purement et simplement fermer le centre Pépin.
La seconde option n’a jamais été envisagée, tant les presque 7 000 mètres carrés du bâtiment sont utilisés, Vincent Rousselot rappelant que « 129 associations » utilisent le centre Pépin.
« C’est un bâtiment en devenir », avance Claire Lapeyronie, avant d’annoncer l’ouverture d’un guichet unique municipal dans ses murs en 2017, et la mise aux normes des accès de secours de la salle des fêtes. Pour le centre Pépin, la fin des travaux n’est certes pas pour tout de suite, mais on s’en rapproche, comme le note Vincent Rousselot : « c’était ambitieux, mais petit à petit, on y arrive. »
Et aussi :
Qui dit réouverture du cinéma dit reprise des ciné-goûters ! Le prochain est prévu pour le 26 octobre à 14h30 avec le film les Trolls.
Thierry ALLARD