Publié il y a 1 an - Mise à jour le 01.07.2023 - C.Mi - 2 min  - vu 4460 fois

QUISSAC La brigade de gendarmerie ciblée par des tirs de mortiers la nuit dernière, le procureur réagit

François Schneider

Le procureur de la République a réagi aux émeutes de la veille. 

- Tony Duret

Par le biais d'un communiqué publié ce samedi soir, le procureur de la République d'Alès a réagi aux dégradations commises la nuit dernière sur le commissariat de la capitale des Cévennes, tout en mentionnant des incidents similaires à Quissac. 

Ce vendredi 30 juin à 23h30, une trentaine d'individus vêtus de vêtements sombres ont attaqué le commissariat d'Alès en projetant sur la façade principale des mortiers, des pavés et des engins incendiaires. Au lendemain de ces dégradations, ce samedi soir, le procureur de la République d'Alès a réagi par le biais d'un communiqué.

"Durant l'assaut, des fonctionnaires étaient violemment pris à partie et contraints de s'abriter derrière des véhicules administratifs. Aucun blessé n'était recensé, quatre véhicules étaient endommagés ainsi que la façade du commissariat", écrit notamment François Schneider. 

François Schneider
Le procureur de la République a réagi aux émeutes de la veille.  • Tony Duret

On apprend par ailleurs dans le communiqué que des faits similaires ont été commis quasiment à la même heure à Quissac, où la brigade de gendarmerie a été la cible d'une vingtaine de tirs de mortiers, "alors que les militaires et leurs familles se trouvaient dans les logements de l'unité". Les tirs auraient atterri dans la cour du bâtiment occasionnant l'incendie d'un arbre. 

Deux enquêtes "de flagrance" ont été ouvertes immédiatement pour des chefs de "dégradation ou détérioration d'un bien par un moyen dangereux commise en raison de la qualité de personne dépositaire de l'autorité publique"

À la fin de son écrit, tout en adressant au nom de la juridiction alésienne un "total soutien" aux militaires de la gendarmerie ainsi qu'aux fonctionnaires de la Police nationale et de la Police municipale, le procureur de la République rappelle que ces faits sont "de nature criminelle" et que la peine encourue par les auteurs est de "20 années de réclusion criminelle et 150 000€ d'amende"

À l'heure où nous écrivons ces lignes, un important dispositif policier a pris possession des principales artères du centre-ville d'Alès et des abords du commissariat. Avec un double objectif : anticiper et dissuader. 

C.Mi

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