À l'issue d'une réunion, hier à Carcassonne, la majorité des élus Les Républicains-UDI ont plaidé pour la formation d'un seul groupe uni autour de Dominique Reynié.

Ce samedi à Carcassonne, 22 conseillers régionaux de droite (deux étaient représentés et un absent), élus dimanche dernier en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, ont "affirmé à l'unanimité leur volonté de former un seul et même groupe pour porter d'une voix forte l'opposition de la droite et du centre". À travers un communiqué, ces derniers ont également décidé de "confier la présidence du groupe à Dominique Reynié", ancienne tête de liste régionale.

Grand absent de cette réunion : Bernard Carayon. Le chef de file des Régionales dans le Tarn refuse de voir Dominique Réynié endosser les habits de président de groupe : "Pour moi, cette réunion, c'est un coup de force pour rien. Dominique Reynié sentait que le leadership était en train de lui échapper. C'est pour ça qu'il a organisé ce vote. Mais le vrai rendez-vous, c'est celui du 4 janvier (élection de l'exécutif et des présidents de groupe, NDLR)", a déclaré Bernard Carayon à La Dépêche.

Outre Bernard Carayon, Dominique Reynié a une autre épine dans le pied : les deux recours (l'un du Front National et l'autre du sénateur Les Républicains de l’Hérault, Jean-Pierre Grand) déposés pour contester son éligibilité. Ces trois prochains mois, le Conseil d'État va vérifier si le leader de droite est bien domicilié - au sens juridique du terme - sur la commune d’Ornet-le-Chateau. À suivre.

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