Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 07.10.2021 - corentin-corger - 3 min  - vu 297 fois

SAINT-GILLES Investir dans les quartiers prioritaires : l'État verse 140 000 € de subventions

La préfète du Gard Marie-Françoise Lecaillon en compagnie du maire de Saint-Gilles Eddy Valadier (Photo Corentin Corger)

Dans le cadre de la dotation de la politique de la ville, la commune de Saint-Gilles a reçu plus de 140 000 € pour financer des actions et des travaux dans les quartiers prioritaires. Pour entériner cette dotation, la préfète du Gard Marie-Françoise Lecaillon a signé une convention à la mairie de Saint-Gilles en présence du premier édile, Eddy Valadier. 

Cette semaine, la préfète du Gard Marie-Françoise Lecaillon se transforme en Père Noël et distribue les cadeaux avec trois mois d'avance. Dans le cadre de la dotation politique de la ville (DPV), qui a pour objectif de subventionner des actions d'investissement à destination des habitants des quartiers prioritaires des communes dans le cadre des contrats de ville, ce sont précisément 4 774 603 € que l'État verse aux quatre villes gardoises concernées : Nîmes, Alès, Bagnols-sur-Cèze et Saint-Gilles. Cette dernière, cinquième commune la plus peuplée du département avec près de 14 000 habitants, bénéficie de 3% de cette enveloppe soit 143 831 €. Pour acter ces subventions, la préfète est venu signer une convention en mairie avec Eddy Valadier, ce mardi.

"Sur les cinq dernières années, ce sont 22 opérations qui ont été financées pour plus de 2,45 M€ de subventions. Les citoyens s’interrogent sur l'engagement de l’État, avec cette politique de la Ville cela se traduit par un accompagnement particulier. Toutes nos sollicitations ont été retenues par l’État, y compris celles des années précédentes. Cela montre le travail de confiance que l’on mène ensemble", confie le premier édile. Une aide qui a permis de financer à 80% quatre projets dans les quartiers saint-gillois. "C'est essentiel ! Sans cette aide, au moins trois-quarts des opérations n'auraient pas pu se réaliser dans des délais aussi court", assure-t-il.

69 000 € pour un grand musée numérique

Dans le détail, 48 000 € ont été attribués à l'aménagement de la place rue Alexandre Girard dans le quartier Sabatot pour des travaux de sécurisation de la voirie. Cela n'avait pas pu se faire dans le cadre du grand programme de rénovation urbaine (Anru) et donc cette DPV est venue compléter la modernisation de ce site. Ce sont ensuite deux écoles qui sont en cours de sécurisation : 18 834 € versés à l'école Le Ventoulet pour la pose d'une alarme et d'un nouveau portail d'entrée, ainsi que 8 344 € à l'école Victor-Hugo pour une nouvelle porte et une nouvelle fenêtre. À noter que sur les neuf écoles de la commune, six, dont les deux citées auparavant, sont situées en dotation politique de la ville (Jules-Ferry, Frédéric-Mistral, Laforêt et Jean-Jaurès).

Et puis la plus grosse part de ces subventions revient au projet "Microfolies" à hauteur de 68 653 € sur un total de 85 816 €. L'objectif est de mettre le numérique au service de la culture et offrir un accès aux plus grandes oeuvres, à ceux qui n'ont pas les moyens de se rendre dans un musée. Ainsi, au printemps 2022, un véritable musée numérique va s'installer à la médiathèque avec la possibilité pour les enfants de parcourir à travers une simple tablette, de manière ludique, plus de 1 400 oeuvres grâce au concours de 12 établissements culturels nationaux fondateurs dont notamment le Louvre et le Château de Versailles. Il s'agit du deuxième dispositif de ce genre mis en place dans le Gard, le premier initié par une municipalité, après l'association "Booster" à Beaucaire en juillet 2020.

"Tout le monde n'a pas la chance de se déplacer à Paris pour voir les grands musées nationaux. Il s'agit d'un accès nouveau à la culture", se réjouit le maire Eddy Valadier. Pour animer ce programme "Microfolies", un chargé de mission est recherché. Ce dispositif sera évidemment ouvert à tous les jeunes saint-gillois et bénéficiera aussi aux communes voisines. Un investissement qui a un coût élevé et qui n'aurait pas pu se faire sans le soutien de l'État.

Corentin Corger

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