Connaissez-vous la vierge Espérance de Saint-Gilles ? Non ? C’est presque normal ! Ne vous inquiétez pas, c’est une nouveauté qui prend racine… Comme toujours il y a les grincheux, celles et ceux qui n’y voient aucune tradition et encore moins un aspect religieux.

Là n’est presque pas la question ! La solennité est de mise, les costumes sont assumés et chaque participant sait ce qu’il fait, ce pourquoi il est là. Tout le monde a le sourire, certains ont la larme à l’œil.

Tout ce qui permet au peuple de se rassembler et de s’unir semble une bonne chose et c’est le but des ferias. Saint-Gilles renoue avec cette idée, grand bien lui fasse ! Des centaines de badauds étaient eux aussi au rendez-vous.

La matinée débutait à 9h avec la tortilla géante (offerte par Intermarché) sur le parvis de l’abbatiale. Autant vous dire que les gourmands étaient là. À 10h30 ? c’est la bénédiction des participants et de la vierge « Espérance de Saint-Gilles » par le père Pesenti, le prêtre de la paroisse de Saint-Gilles, qui a réuni les foules. Tout cela fut animé par le Coro Rio Quema et d’autres bandas.

À 11h, top départ de la plus grande romeria de France. N’oublions pas la roussataïo de 102 chevaux (rue Gambetta), les gardians, les Arlésiennes, les tambourinaïres, les cavaliers, les sévillanes, les calèches, la confrérie de la vierge Espérance de Saint-Gilles et tous les autres.

Le final du défilé était prévu aux arènes Émile Bilhau avec le retour de la vierge dans la chapelle et un numéro équestre qui précédaient le grand repas festif de la vierge Espérance de Saint-Gilles. Animation inédite avec le groupe Los Alpresa de Séville et Alma Sevillana (offert par Intermarché) et mano a mano avec la banda Los Pagayos et le peña la Provençale. Un régal !