SAINT-SAUVEUR-CAMPRIEU Alors que la vidange du lac a commencé, le débit pompé ne suffit pas encore
La vidange du lac du Devois a bien débuté. Mais ce qui est pompé est inférieur à ce qui arrive avec la rivière le Bonheur. La police de l'eau vient de donner la possibilité d'augmenter le débit. La pêche électrique, prévue fin août, pourrait être retardée.
Plus d'un an d'approches et de tractations auront été nécessaires à la maire de Saint-Sauveur-Camprieu pour faire financer la moitié de la sécurisation du barrage du Devois, où arrive la rivière le Bonheur (relire ici). Tout était calé et devait commencer en ce début de semaine, lundi 19 août, pour s'achever impérativement au plus tard le 31 octobre. "Ça devait effectivement commencer lundi mais il y a eu une mauvaise organisation entre les entreprises", lâche la maire Nicole Amasse, un peu agacée, elle qui se débat déjà dans les problèmes actuels de réseaux de sa commune (lire ici).
Finalement - le lieu l'atteste - les entreprises sont venues poser tuyaux, pompes et groupes électrogènes pour assurer la vidange de l'eau du lac, qui devait initialement durer deux jours. "Mais ils se sont aperçus aujourd'hui que le débit entrant était supérieur au débit sortant", souffle Nicole Amasse. Les entreprises ont donc dû demander une hausse du débit prélevé, ce que l'Agence de l'eau a accepté face à l'absurdité de la situation.
Car, sur place, si l'eau pompée est bien évacuée à l'aval du barrage, l'eau du lac continue de sortir également par le haut du barrage, preuve que le niveau n'a pas réduit depuis le début de l'opération. La pêche électrique, menée par la fédération de pêche du Gard et l'AAPPMA de Dourbies, et qui doit sauver la faune du lac avant sa vidange complète, pourrait être retardée. La fin des travaux, elle, ne le peut pas. Mais les délais avaient été prévus assez larges en prévision d'un éventuel épisode cévenol susceptible de retarder les travaux. Il faut peut-être souhaiter, désormais, un épisode modéré...