UZÈS Les Petits Débrouillards en ouverture des actions de la politique de la ville
« C’est la première action concrète » : la cité ducale, nouvelle entrante dans la politique de la ville, a accueilli durant toute la semaine d’abord aux Amandiers puis à Mayac l’association les Petits Débrouillards pour l’action « Festi’sciences ».
L’action, financée par la mairie, le département et l’Etat, a été proposée gratuitement aux enfants du quartier prioritaire.
Un premier bilan satisfaisant
« On propose à des jeunes qui ne font rien pendant les vacances des ateliers ludiques autour des sciences, explique Fabien Rey, coordinateur des Petits Débrouillards dans le Gard. Ils font du bricolage, de l’exploration et des petits défis scientifiques sur le thème de la transition énergétique, ils fabriquent des éoliennes et vont explorer la biodiversité dans les bosquets. »
Et pour une première, le bilan est plutôt satisfaisant : « depuis le début de la semaine on a eu 60 enfants, et aujourd’hui (hier, ndlr) plus d’une quinzaine », note la chef de projet politique de la ville à la Communauté de Communes du Pays d’Uzès Nadège Molines. Et pourtant, « ça a été compliqué de faire comprendre aux gens que du jour au lendemain on leur apporte quelque chose, affirme le président de l’association Le Village de Mayac et membre du Conseil citoyen Francis Yakoubi. Dans Uzès, il n’y a jamais eu d’actions comme ça où on vient à la rencontre des gens. »
Une co-construction
Pour Nadège Molines, la réussite de cette première action réside dans « la co-construction avec le service jeunesse, les habitants et le Conseil citoyen. » Une action qui pourrait se reproduire, et faire des petits. En tout cas, c’est ce que souhaite Fabien Rey : « le but du jeu c’est que d’autres associations viennent aussi. »
En attendant, la collectivité travaille à d’autres actions dans le cadre de la politique de la ville, comme « un plan d’action de lutte contre l’illettrisme, une action ‘mémoire de vie, mémoire de quartier’ et à plus long terme la création de jardins familiaux », énumère Nadège Molines, avant de rappeler : « on en est aux balbutiements. »
Thierry ALLARD