Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 07.10.2016 - baptiste-manzinali - 3 min  - vu 177 fois

VENDREDI CULTURE L'hiver rock de Come on People

Image d'archive du Tinals 2016. Photo Zélie Noreda. - zelie noreda

L'association nîmoise organisatrice de concerts trace son chemin sans tanguer, et réaffirme son adn avec une programmation indie rock des plus palpitantes. Interview de son président Pablo Elbaz.

Objectif Gard. La saison a débuté avec la soirée This is not a love Night : Night Beats et J.C Satan à Paloma le 28 septembre dernier. Elle annonce une programmation plus rock qu'auparavant ?

Pablo Elbaz. Disons que l'on touche un spectre plus large avec Kadavar et Blue Pills le dimanche 23 octobre à Paloma, du stoner psyché, ou avec DTCV au Bada Bing le 9 décembre qui est un vrai groupe de pop mélodique et probablement le premier groupe de notre programmation à chanter en français. Du coup, c'est super excitant pour nous. Donc plus rock, je ne sais pas, disons que c'est un trimestre à guitares. On construit la programmation sans suivre un objectif précis, l'important c'est que ça nous plaise sans stratégie ni calcul.

OG. Comment évolue votre association qui a plus de quatre ans d'existence et un temps fort dans l'année, le This is not a love song Festival à Paloma ?

PE. On a pris nos marques en terme de style, on est clairement identifié comme étant une association de rock indé. En terme de fonctionnement, on a trouvé notre rythme de croisière et une vraie aisance à tenir un concert alors que nous ne sommes que neuf bénévoles et qu'il faut agir selon les contraintes professionnels et personnels de chacun. Come on People a acquis un vrai savoir-faire avec le temps, c'est beaucoup plus confortable qu'il y a trois ans. Nous avons aussi trouvé notre place à Paloma ainsi qu'au Tinals. Il faut dire que l'on fait moins de concerts qu'il y a deux ans, on table maintenant sur un par mois, c'est plus sain.

OG. Quel est le type de public que l'on retrouve dans vos concerts ?

PE. Un public de curieux avant tout qui ne connait pas forcément les groupes avant de venir mais qui nous fait confiance. Sociologiquement, c'est hyper large, on n'a pas un public Come on People à proprement parlé, mais il y a quand même un circuit d'habitués. À nous de prendre des risques aussi sur certaines dates qui sortent un peu de nos sentiers. C'est un public local, à grande majorité, mais on touche aussi un public en région notamment jusqu'à Avignon. Et, même c'est si anecdotique, un allemand en vacances est tombé sur un flyer d'un concert de KVB que nous faisions au Spot, et maintenant il suit l'actualité de notre association. C'est plutôt sympa.

OG. Quels sont vos projets ?

PE. On réfléchit à investir d'autres lieux en centre ville et à développer de nouvelles stratégies de communication. Il y a un vivier de communicants dans l'association, donc on cherche à innover sur des nouveaux supports. L'une des volontés fortes serait d'investir des lieux plus atypiques de façon ponctuelle, on avait l'idée d'organiser un concert dans une manade par exemple. On ne ferme pas les portes à toutes idées originales maintenant qu'on a gagné en sérénité.

Programmation :

Dimanche 23 octobre, Blues Pills / Kadavar (20-24 euros) à Paloma

Samedi 12 novembre, Black Market Karma / Jim Younger Spirit (5 euros) au Bada Bing

Lundi 21 novembre, Kevin Morby (6 euros) à Paloma

Vendredi 9 décembre, DTCV (5 euros) au Bada Bing

Pour suivre l'actualité de l'association : Come on People ou www.comeonpeople.fr

Baptiste Manzinali

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