Publié il y a 18 jours - Mise à jour le 26.08.2024 - Anthony Maurin - 2 min  - vu 304 fois

GARD Douce soirée avec Patrick Siméon, son livre et le Pont du Gard

Patrick Siméon (Photo Anthony Maurin).

Patrick Simeon a sorti Mourir les papillons, roman d’amour, mais pas que…, un livre qui invite à la réflexion.

Patrick Siméon (Photo Anthony Maurin).

Vous connaissez Siméon le papillon ? Aucun rapport même si on va parler d’un Siméon et de papillons… Patrick Siméon a eu plusieurs vies. La première commence à Pérols, près de Montpellier, dans l’arène, face aux taureaux, là où se joue la vie. Il est raseteur en course camarguaise pendant 17 ans, mais à 37 ans il arrête sa carrière sportive et change de vie…

Son amour de l’art l’amène, dans sa deuxième vie, vers le monde des musées et la scénographie d’expositions. Sans bagage ni diplôme, il a eu la chance de rentrer au musée des Cultures taurines de Nîmes en tant que régisseur des œuvres.

En parallèle à son activité professionnelle, il a réalisé la scénographie d’une centaine d’expositions, en France et en Espagne, tant avec des artistes locaux que des artistes de renommée internationale, comme Claude Viallat, Combas, Hervé Di Rosa, Richard Texier, Lucien Clergue, Arroyo, Luciano Castelli… Plus récemment encore, il a changé de vie… Après tant d’années à côtoyer et à exposer des artistes, il s’est lancé dans la création et a exposé à de multiples reprises. Et puis il s’est mis à écrire des romans, trois en trois ans, pas si mal… À 60 ans il se découvre encore comme un enfant.

Patrick Siméon dans son atelier, devant ses pigments en bouteille (Photo Anthony Maurin).

Une grave maladie va marquer le début de sa troisième vie. Sa passion artistique, il la vit maintenant à travers la peinture et l’écriture. Mourir les papillons est son premier roman édité. Mais de quoi parle-t-il ? Gabriel est un ange, déchu. Pourtant, tout lui sourit. Il a une vie magique, sans jamais avoir rien demandé. Sa bonne étoile s’est chargée de tout pour lui. Toujours. Sa bonne étoile c’est Louise, rencontrée lorsqu’ils étaient étudiants, de milieux si différents.

Vie de jeunes amoureux, puis de jeunes mariés, puis de jeunes parents. Le confort bourgeois, tranquille. La cinquantaine arrivant, Gabriel est heureux de cette vie. Lors d’une soirée, il fait part d’une idée à un ami architecte. Idée de génie, révélation, révolution, culturelle et artistique.

Pont du Gard (Photo Archives Anthony Maurin)
Pont du Gard (Photo Archives Anthony Maurin)

Gabriel part à Paris. Une nouvelle vie, loin de Louise, juste pour un temps. Mais l’ange est fauché en plein vol, foudroyé, un coup de foudre, de folie. Elle. Mais, avant sa déchéance, sa descente aux enfers, l’ange Gabriel va découvrir l’amour, le vrai, le fou, avec ses magnificences et ses tempêtes. Jusqu’au bout, rien que pour elle, qu’elle… et les papillons. Tout cela, l’Autre, il ne le sait pas. Jamais.

Le vendredi 6 septembre prochain l’auteur sera en signature à 18h30 au Pont du Gard où il y aura aussi dans le même temps une exposition. Ce moment sera accompagné par la douceur et la volupté de lectures et peut-être d’un peu de musique.

C’est aussi une date choisie pour caler sur le site un des trente concerts intimistes car à la lueur des bougies au pied du majestueux pont... Les soirées Candlelight proposent au public de redécouvrir la musique en acoustique live et de vivre un moment hors du temps dans un cadre historique et naturel d’exception. Et une soirée sera organisée ce même 6 septembre (réservation).

Mourir les papillons, roman d’amour, mais pas que… Broché au format 13,5 x 21,5 cm pour 314 pages édité chez L’Harmattan.

Anthony Maurin

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