La onzième édition du festival Regards de femmes, organisé par la mairie et l’Amicale laïque de Pont-Saint-Esprit, se tiendra du 9 au 15 novembre. Au programme : 11 films dont 6 avant-premières. 

11 films pour autant de réalisatrices, le principe du festival étant de mettre en avant, comme son nom l’indique, les regards de femmes. Et 6 avant-premières donc, le signe « du rapport de confiance avec les distributeurs », souligne le programmateur du festival, Serge Serre. Il faut dire qu’après 11 éditions, le festival a fait ses preuves et trouvé son public. 

Pour que ça dure au moins une édition de plus, le programme permettra de découvrir avant tout le monde, et pour 4 euros la séance, « Sous les figues », film tuniso-français d’Erige Sehiri, remarqué à Cannes au printemps dernier, tout comme « Les Pires », comédie dramatique de Lise Akoka. Dédié à la base aux réalisatrices méditerranéennes, Regards de femmes proposera aussi en avant-première le film espagnol de Carla Simón « Nos Soleils ». Toujours au rayon exclusivités, citons « Corsage », film franco-autrichien de Marie Kreutzer, et « Les Amandiers », de Valeria Bruni Tedeschi. 

Enfin, dernière avant-première de cette édition, « Poreux - Volet 1 », de Danya Hammoud, chorégraphe passée en résidence par Pont-Saint-Esprit, qui sera présente lors du festival pour accompagner la séance le 15 novembre à 20h45. La réalisatrice Marion Truchaud, qui présentera deux courts-métrages lors du festival, sera aussi présente le 10 novembre. 

Le festival proposera également des projections de « Plan 75 », film japonais de Chie Hayakawa, « Ninja Baby », film norvégien de Yngvild Sve Flikke, et du documentaire « Être prof » d’Emilie Thérond. Et deux films de la réalisatrice allemande Margarethe von Trotta, « L’honneur perdu de Katharina Blum » (1976) et « Rosa Luxembourg » (1986) seront projetés dans le cadre d’une rétrospective. 

De quoi promettre un beau festival, dans un contexte morose pour les salles de cinéma. « Même si ça a baissé aussi chez nous, nous ne sommes pas mal lotis, grâce à notre public art et essais très cinéphile, nous comptons sur des événements comme ce festival pour booster la fréquentation », avance l’adjointe à la Culture, Christine Clerc. 

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

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