Publié il y a 1 an - Mise à jour le 10.08.2023 - François Desmeures - 1 min  - vu 2131 fois

BARJAC Brocante et antiquités, à vos marques prêts partez !

Après un jeudi consacré à l'installation, la foire de Barjac ouvre vendredi, à 9 heures

- Archive Tony Duret

La 99e foire à la brocante et aux antiquités ouvre ce vendredi dès 9 heures à Barjac. 400 exposants sont attendus, un chiffre comparable à 2022, dans un marché morose. D'après Michel Raoux, membre du comité pour la foire, les brocanteusr attendent beaucoup du rendez-vous gardois. 

Après un jeudi consacré à l'installation, la foire de Barjac ouvre vendredi, à 9 heures • Archive Tony Duret

Comme deux fois par an, il ne faudra pas être en retard. Soit pour acheter dès l'ouverture du marché, soit pour observer cette ruche s'activer à 9 heures. Si cette journée de jeudi vous a servi à repérer, lors du déballage, une pièce unique, il faudra même anticiper vendredi, se placer, et savoir s'aligner sur des tarifs pas vraiment négociables, les vendeurs restant des professionnels. Même si "le marché est morose, regrette Michel Raoux, pas très porteur en ce moment"

Comme en avril ou août dernier, environ quatre cents expposants sont attendus sous les platanes et marronniers de la place Charles-Guynet. Un chiffre stable, malgré le marché. Beaucoup viennent sauver un mauvais été. "Une part des brocanteurs qui sont arrivés nous ont dit qu'ils attendaient beaucoup de la foire parce qu'ailleurs, ça n'a pas bien marché...", témoigne Michel Raoux.

Archive Tony Duret

En face, les clients se bousculent moins en été qu'au printemps, étrangers compris, du fait des vacances. La foire attend quand même du public international et doté, dans un marché qui n'a "pas spécialement" subi la même inflation que la vie courante, d'après Michel Raoux. 

L'an prochain, la foire fêtera sa centième édition, elle qui fut mise sur les fonts baptismaux en août 1972. Le comité travaille déjà à un apéritif géant, avec les exposants et la population. Quelques animations sont également à l'étude. "On doit bien ça à la population, sourit Michel Raoux : deux fois dans l'année, ils ne peuvent pas bouger pendant cinq jours..."

François Desmeures

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