Au lycée Einstein, on n'a pas attendu 10h pour afficher les résultats. Dès 9h30, les fiches étaient collées sur les vitres du bâtiment recensant les noms des reçus et s'ils ont eu une mention. Si beaucoup d'élèves ont préféré consulter directement les résultats sur le site Internet dès 8h30, d'autres n'ont pas voulu regarder et ont gardé le suspense jusqu'aux grilles du lycée. "On voulait les voir tous ensemble", atteste Clémentine venue avec Noëmy et Lauriane. Les trois amies l'ont toutes eu avec mention Très Bien et Bien. Leur premier réflexe a été de se prendre dans les bras et d'envoyer un message à leurs parents. 

Thomas, Maxime et Paul aussi se sont rendus sur place. Le site des résultats était tellement saturé ce matin qu'ils ne sont pas parvenus à se connecter. Tous trois ont obtenu de belles mentions : Bien et Très bien. Maxime a même eu les félicitations du jury. Lui et Paul se destinent à une école d'ingénieurs l'an prochain, ils ont été acceptés. 

"On a eu des mentions Très Bien, et même les félicitations du jury dans la voie générale"

En filière technologique, Alycia se réjouit d'avoir eu son bac, même sans mention. "Je savais que j'allais l'avoir même s'il y a toujours un doute." Ce soir, elle sortira fêter cette bonne nouvelle avec ses amis. Au sein du lycée, on est plutôt satisfait des résultats : "On a eu des mentions Très Bien, et même les félicitations du jury dans la voie générale. On a seulement 16 élèves du général qui partent au rattrapage avec des notes rattrapables", indique Aurélie Hermant, proviseure adjointe. 

Même si la découverte des résultats sur place reste un moment important, les professeurs constatent que de moins en moins d'élèves viennent. Cela s'explique notamment par le nouveau bac : "Plus de 80% d'entre eux savaient qu'ils l'avaient déjà", assure un enseignant. "Ceux qui avaient eu de bonnes notes dans les épreuves de spécialité savaient déjà, ils avaient calculé. Les résultats avaient été communiqués mi-avril. Ils étaient un peu en roue libre. C'était difficile de les faire travailler après", renchérit une de ses collègues. 

Toutefois, l'enseignant reconnaît que ce bac "était plus sélectif. Seuls les meilleurs, les plus solides s'en sont sortis." Car les programmes étaient plus ramassés, plus denses pour être terminés avant les épreuves de spécialité au printemps.