Des enseignants ont manifesté, ce mercredi, devant les locaux de la Direction des services départementaux de l'éducation nationale (DSDEN) pour protester contre les suppressions de moyens dans les collèges de l'éducation prioritaire.

Les dotations horaires pour l’année scolaire 2022-2023 sont tombées dans les collèges du Gard et pour certains enseignants elles ne sont pas à la hauteur des besoins. « L’enseignement prioritaire est ouvertement ciblé. Nous constatons un nombre important de fermetures de classes, entraînant de fait l’augmentation des effectifs par classe, ce qui risque de rendre la situation rapidement ingérable », explique la coordination inter-REP du Gard qui ajoute : « C’est en fait la marge académique qui est visée. Si traditionnellement, les établissements d'éducation prioritaire se voyaient accorder un volant d’heures plus important pour financer des dispositifs propre à leur public spécifique, cette année il n’en est rien. »

Ce mercredi, ils étaient une vingtaine à manifester devant la direction des services départementaux de l’Éducation nationale à Nîmes. « Diderot a été fermé contre l’avis des enseignants. Ces établissements ont besoin de 200 heures de marge mais ils en ont actuellement zéro », souligne Thomas Santucci du SNES-FSU. Une délégation d’enseignant à ensuite été reçue par Philippe Maheu, le DASEN (directeur académique des services de l’Éducation nationale) du Gard.

Norman Jardin