NÎMES Les AESH mobilisés pour moins de précarité
Après la mobilisation du 8 avril, les accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH) étaient une nouvelle fois dans la rue ce jeudi. À Nîmes, ils étaient une soixantaine devant la préfecture du Gard pour réclamer de meilleures conditions de travail.
« Nous demandons la fin de la précarité forcée pour les personnels accompagnants les élèves en situation de handicap. Ces personnes travaillent 24h par semaine pour un salaire de 760€ net par mois. Elles sont 1700 dans le Gard et elles demandent une reconnaissance de leur métier. C’est un sujet que nous portons au plan national, il y avait 40 personnes à Alès et environ 65 à Nîmes, c’est déjà bien pour un mois de juin. Il y a aussi des professeurs des lycées et des écoles qui soutiennent le mouvement », explique Emmanuel Bois, le secrétaire départemental FSU (Fédération Syndicale Unitaire).
Les personnels de l’éducation étaient accompagnés par des familles d’élèves demandant que les AESH soient intégrés dans la communauté éducative et reconnus par un temps complet et un salaire revalorisé. Une délégation de trois personnes composée des syndicats FSU, Solidaires et FO a été reçue en Préfecture.
Norman Jardin