SAINT-CHRISTOL-LEZ-ALÈS L'armée s'invite dans la vie de l'École cévenole
Ce vendredi matin marquait l'officialisation d'un partenariat entre l'École cévenole des métiers professionnels de Saint-Christol-lez-Alès et l'armée, au bénéfice des élèves de la filière Bac Pro Métiers de la sécurité.
Le garde-à-vous et l'uniforme étaient de rigueur ce vendredi matin dans les locaux de l'École cévenole des métiers professionnels de Saint-Christol-lez-Alès. Il faut dire que la signature d'une convention de partenariat entre l'établissement et le 2e régiment étranger d'infanterie, représenté par le lieutenant-colonel Cédric Durand, en présence du lieutenant-colonel David Mazel, chef de la délégation militaire départementale du Gard, constituait un moment "important" pour la vie de l'école saint-christolenne.
Au bénéfice des élèves de la section Bac Pro Métiers de la sécurité, ce partenariat s'inscrit dans le cadre du dispositif des "classes de défense et de sécurité globale" (CDSG) qui permet à des classes de collèges et de lycées d’être parrainées par une unité militaire incarnant ainsi la vitalité du lien armées-jeunesse à travers l'ensemble du territoire.
Céline Ringot, directrice de l'établissement, voit en cette convention le moyen de "faire partager aux élèves les valeurs de la République française", en leur insufflant "l’esprit de défense nationale" via la découverte de ce milieu professionnel. À l'issue des formalités administratives, les prises de parole se sont enchaînées, donnant l'occasion au lieutenant-colonel Cédric Durand de résumer la vie d'un soldat par cet adage : "Il faut savoir faire parfaitement des choses simples."
L'importance du "savoir-être"
Natif d’Alès et naturellement "très heureux d'être là", le lieutenant-colonel Mazel a choisi d'insister sur l’importance du "savoir-être" relatif à "tous les métiers d’uniformes". Il en a également profité pour rappeler qu'un soldat est "avant tout un militaire" mais ce dernier est aussi affilié à "une spécialité choisie parmi les 400 que proposent l’armée", ouvrant ainsi le champ des possibles à des adolescents particulièrement studieux.
Après quoi les élèves étaient invités à participer à une phase de questions-réponses destinée à les débarrasser de quelques-unes de leurs préoccupations. "Est-ce qu’il vaut mieux que je rentre dans l’armée juste avec mon bac, ou dois-je aller jusqu'au BTS ?", a interrogé l'un d'entre eux. "Vous avez tout intérêt à obtenir le plus de qualifications possibles pour ensuite occuper des postes à responsabilité dans l'armée", a suggéré David Mazel. Cédric Durand y allant aussi de son complément : "Ces deux ans de BTS vont vous donner une maturité supplémentaire bénéfique."
Une dernière question est venue de la bouche du maire de la commune, Jean-Charles Bénézet, souhaitant que lui soit expliqué "concrètement" l'impact de la démarche partenariale sur les élèves. Ce à quoi le lieutenant-colonel Mazel a répondu que "plusieurs interventions de l'armée" auraient lieu au sein de l'établissement saint-christolen durant l'année scolaire, tandis que les élèves seront "conviés pour une visite du 2e régiment étranger d'infanterie", entre autres.
Corentin Migoule