GRAND AVIGNON Une micro-forêt plantée au Technopôle
Quatre bassins d’orage du Technopôle du Grand Avignon, à Agroparc, sont labellisés Refuge LPO depuis la fin de l’année dernière. Dans ce cadre, l’Agglo y plante des micro-forêts, pour y favoriser la biodiversité.
Le président du grand Avignon a pris la pelle ce matin pour planter un des arbres de la nouvelle micro-forêt installée au bord du bassin d’orage situé derrière la salle polyvalente de Montfavet. De quoi « démontrer clairement la volonté du Grand Avignon de mener des actions en faveur d’un aménagement durable du territoire », estime Joël Guin. Il était accompagné d’une quarantaine de personnes, des agents du Grand Avignon pour la plupart, mais aussi l’adjointe au maire d’Avignon Isabelle Portefaix, afin de planter avec lui les arbres et arbustes qui constituent la micro-forêt.
Un espace labellisé donc par la Ligue de protection des oiseaux pour cinq ans. « Le but est de les garder en zones humides, car les zones humides regroupent 80 % de la biodiversité mondiale, il est donc primordial d’en recréer en zone urbaine », développe Damien Giron, responsable du pôle voirie et espaces verts de l’Agglo. Ces sites font l’objet d’une gestion différenciée par les services de l’Agglo, qui veillent à y préserver toute la biodiversité, et pas seulement les oiseaux.
Le but reste néanmoins de « reboiser pour que les oiseaux y trouvent un refuge et s’y implantent durablement », ajoute-t-il. Ce projet, qui s’étend sur 300 mètres carrés, s’inscrit sur le long-terme, puisque la micro-forêt sera pleinement opérationnelle d’ici cinq à six ans. Elle est composée d’essences méditerranéennes, comme des arbousiers, des chênes verts, des frênes, issues d’une pépinière locale.
De quoi contribuer à la biodiversité, mais aussi à « un environnement de qualité où activités économiques, habitat et cadre de vie se conjuguent en harmonie », souligne Joël Guin. Le Technopôle compte 605 entreprises, 6 500 salariés et de nombreux étudiants, il est composé pour un tiers d’espaces verts ou agricoles.
Thierry ALLARD