Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 21.01.2017 - tony-duret - 1 min  - vu 229 fois

AU PALAIS Le facteur veut bien tout reconnaître mais pas d’avoir volé les tortues !

Le palais de justice de Nîmes. (Photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard).

Christophe, un facteur de 51 ans, avoue boire depuis l’âge de 12 ans. Une addiction qui lui cause de nombreux soucis, notamment avec sa femme qui, lasse, a préféré demander le divorce. Cette procédure, le facteur ne l’a jamais acceptée. Et ce qu’il digère encore moins, c’est que son ex ait un nouveau compagnon dans sa vie. Alors Christophe lui a fait savoir, plus ou moins calmement, l’a suivi régulièrement, tout comme le nouvel amant qu’il accuse « d’avoir piqué sa femme ». Cette dernière dépose plainte et obtient qu’à partir du 1er août 2016, Christophe n’entre plus en contact avec elle. Il tient quelques semaines, jusqu’à la mi-novembre quand il apprend que son ex l’accuse d’avoir volé les tortues de la maison. Un affront pour Christophe !

- Je reconnais les menaces mais je n’ai pas volé les tortues ! J’appelle ça de la diffamation. Elle a fait ça pour me mettre en colère et pour que je rapplique chez elle.

Et ça a marché. Son honneur sali, Christophe déboule chez son ex, escalade le mur de la propriété et traite sa femme de tous les noms. Quand l’amant pointe le bout de son nez, c’en est trop pour le facteur qui disjoncte. Les deux hommes se battent.

Au tribunal correctionnel de Nîmes, derrière ses lunettes carrées, Christophe s’est calmé et s’est surtout résolu à changer de vie.

- Je n’ai pas le choix, je vais demander ma mutation, dit-il à la présidente de l’audience Christine Ruellan.

A l’issue du délibéré, celle-ci le condamnera à 12 mois de prison dont six avec sursis. Il lui est interdit d’entrer en contact avec son ex à qui il devra verser 4 400€ d’amende.

Tony Duret

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio