Hier matin, le préfet du Gard Didier Lauga a présenté ses vœux aux forces de l’ordre dans les salons de la Préfecture. Il en a profité pour faire un retour succinct sur l’année écoulée.

Instauré il y a quatre ans par l’ancien préfet Didier Martin, le rendez-vous est encore jeune mais attire tous les représentants des forces de l’ordre. Hier matin, dans les salons de la Préfecture, on pouvait croiser le nouveau procureur de la République de Nîmes Erick Maurel, celui d’Alès Nicolas Hennebelle, le commandant de la gendarmerie Stéphane Lacroix, le commissaire Jean-Pierre Sola ou son prédécesseur Gil Andreau, aujourd’hui à la tête de l’école nationale de la police de Nîmes.

Avant de trinquer à cette nouvelle année, le préfet a rappelé les professions particulièrement « risquées » de ces corps de métier : « En 2016, dans le Gard, 31 gendarmes, 37 policiers et 30 pompiers ont été blessés dans l’exercice de leur mission ». Didier Lauga est ensuite revenu sur l’année 2016 et « une baisse des faits enregistrés de 10% », notamment sur les violences aux personnes et les cambriolages. Dans certains secteurs comme Villeneuve-les-Avignon, on atteint même les -20%.

Il a conclu son intervention par les points à améliorer : le nombre de jours de fête votive qu’il juge trop important, le problème des raves party, ou la violence routière qui a pourtant baissé en 2016 (58 tués contre 69 en 2015) « mais c’est encore beaucoup trop ». Enfin, il a indiqué que « sa priorité absolue » se portait sur le nombre de fichés S ou les personnes suivies, qui en faisant une proportionnalité entre la population Gardoise et la France, est supérieur au reste du territoire.