5 blessés ont reçu du plomb. Des victimes qui se souviendront longtemps de ce 13 septembre 2015… C’était jour de fête à Jonquières-Saint Vincent, une cérémonie de mariage illuminait le village. Lorsque d’un seul coup, la fête a viré au drame, la peur et les cris ont remplacé les rires. Deux tirs sont survenus lors de la cérémonie. A côté du tireur, un autre homme muni d’un sabre faisait face aux mariés.

Après les coups de feu, les deux complices se sont éclipsés, rapidement, comme ils étaient arrivés. Les gendarmes ont été appelés à la rescousse… Sur l’indication de la famille des mariés, deux frères de Beaucaire ont été montrés du doigt, et formellement reconnus par plusieurs invités.

Sept personnes présentes au mariage ont reconnu les tireurs

Un jeune homme, celui qui avait le sabre, a été arrêté et placé sous contrôle judiciaire quelques heures après les faits. Son frère, soupçonné des tirs, avait lui pris le maquis en se réfugiant au Maroc. Après quelques mois d’absence, il a décidé de revenir en France et il s’est rendu aux forces de l’ordre. Si les deux frères sont passés à l’action ce jour-là, c’était pour venger un jeune de leur famille victime… d’un vol de vélo.

Un deux roues à l’origine de la vendetta familiale

Et ce n’est pas la première fois que les deux familles s’opposent puisque quelques jours avant cet incident au mariage, la façade d’un autre membre de la famille aurait été criblée de balles ! Depuis le mariage houleux, d’après l’avocat du tireur, « la vendetta est terminée, grâce aux conseils des sages des deux clans qui auraient décidé de siffler la fin de la récréation ».

Le fuyard qui s’est rendu aux autorités à son retour du Maroc souhaitait sortir de prison sous contrôle judiciaire « pour reprendre le boulot » comme l’a expliqué son conseil. La chambre de l’instruction de Nîmes a rejeté sa demande.

Boris De la Cruz