C'est le soulagement sur la commune de la Grand-Combe mais aussi dans le Gard pour les habitants et pour les autorités. L'arrestation du principal suspect ou plutôt le fait qu'il se soit rendu aux policiers italiens, hier dimanche soir, a mis fin à la chasse à l'homme. Car l'individu identifié lors du crime dans la mosquée de Trescol avait promis de recommencer après l'assassinat d'Aboubakar dans la mosqué de La Grand-Combe vendredi matin. Les autorités étaient en alerte et la Police judiciaire de Nîmes et Montpellier ainsi que les gendarmes du Gard avaient mobilisé de nombreux moyens pour retrouver rapidement le suspect. 

Ce dernier, âgé d'un vingtaine d'années, a pris la fuite après avoir poignardé d'une cinquantaine de coups de couteau un fidèle de la mosquée vendredi dernier vers 9h30. Une autopsie s'est déroulée ce lundi matin à l'institut médico-légal du CHU de Nîmes confirmant l'extrême violence et la multitude de coups. 

Le corps avait été retrouvé vers 11h vendredi, l'agresseur a eu le temps de quitter les lieux. On sait maintenant que l'auteur de cet "assassinat" est venu jusqu'a proximité du lieu de culte à vélo avant de poignarder la victime. Il est reparti avec le deux roues après son geste, avant de débuter son périple de fuite à travers le Gard, l'Hérault et l'Italie où il a mis fin à sa cavale hier soir. Le vélo utilisé le jour de l'assassinat a été saisi par les enquêteurs lors d'une perquisition au domicile des parents du mis en cause. L'arme du crime, elle, est introuvable. 

Dorévanant l'enquête est dirigée sous l'autorité du doyen des juges d'instruction de Nîmes. Un mandat d'arrêt européen a été délivré ce lundi matin pour "récupérer" le plus tôt possible le mis en cause qui était jusqu'à ces faits criminels inconnu de la Justice et de la Police.