Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 22.05.2018 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 1406 fois

NÎMES Cinq militants anti-corrida condamnés pour les violences de samedi devant les arènes

Cinq militants anti-corrida interpellés samedi après-midi devant les arènes de Nîmes, ont été condamnés ce mardi, par le tribunal correctionnel de Nîmes à des peines allant de 500 euros d'amende à 8 mois de prison avec sursis.

Les quatre militants venus d'Italie, de Suisse, de l'Hérault et de Perpignan ont en outre l'interdiction de paraître dans la Gard pendant 3 ans. " Des sanctions qui ont un but : on ne veut plus vous voir sur ce genre d'infractions", a souligné la présidente du tribunal, Christine Ruellan.

Une militante a été sanctionnée pour " dégradation de bien public". Elle a tagué des messages insultants sur le sol et sur des jardinières de la ville. C'est elle qui est condamnée à 500 euros d'amende. Les autres prévenus, qui étaient détenus suite à une décision dimanche d'un juge des libertés et de la détention, étaient renvoyés en comparution immédiate pour des " rébellions et violences sur des policiers" et attroupement avec arme", suite à une manifestation non déclarée en préfecture.

" Il s'agit de militants de la cause animale, des passionnés d'animaux. Ils n'ont pas déclaré le rassemblement de samedi, sinon ils auraient été renvoyés très loin des arènes et le but était d'être visible ", déclare pour trois manifestants interpellés, leur défenseur, maître Marie Godard. " Je trouve injuste et totalement  disproportionné, les 48h de garde à vue, et la détention provisoire pour des personnes qui n'avaient jamais fait parler d'eux auparavant", poursuit Me Benjamin Minguet pour les deux autre prévenus.  " Il s'agit de violences sur des policiers et je veux évacuer immédiatement la discussion de la corrida et de la défense animale", a estimé la substitut du procureur, Gaëlle Ortiz, qui a réclamé jusqu'à 3 mois de prison ferme pour une infirmière libérale gardoise inconnue jusqu'alors de la justice.

" J'ai un amour, une passion des animaux. Je recueille chez mois des animaux en souffrance qui partent à l'abattoir ", souligne l'infirmière gardoise.  Ses copains militants ont évoqué  " la défense de la cause animale" et "un mouvement de désobéissance civile".

Boris De la Cruz

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