NÎMES Quarante-neuf bus dégradés à l'entrepôt de la société Tango
Quarante-neuf bus de la société Tango ont été pris pour cible la nuit dernière au dépôt de Saint-Césaire, un quartier de Nîmes. Des dégradations qui occasionnent un trafic très perturbé des lignes aujourd'hui sur Nîmes, mais aussi dans les communes de l'agglomération.
C'est un conducteur de bus qui aurait donné l'alerte après la fin de son service. Le ou les auteurs auraient cisaillé les grillages qui encerclent l'entrepôt, pour y pénétrer dimanche soir vers 20h. Le directeur de Keolis Languedoc (filiale de Keolis), Benoît Pomarede, s'est rendu tout de suite sur place pour constater les nombreuses dégradations : "le parc a été en quasi-totalité vandalisé par l'utilisation des marteaux et brise-glaces placés à l'intérieur des bus. Le préjudice est estimé à 100 000 euros."
Une très grande partie de la flotte de bus qui sert essentiellement au ramassage scolaire a été dégradée. "Ce qui va avoir des conséquences sur les usagers. Les lignes autour de la proche couronne de Nîmes ne sont plus opérationnelles, tant pour les lignes régulières que pour les scolaires", rajoute Benoît Pomarede qui d'ores et déjà a demandé un état des lieux précis et l'intervention d'équipes de maintenance et des prestataires à partir de ce mardi pour procéder aux premières réparations.
"Il y aura un retour progressif du parc mais en attendant, nous avons beaucoup de travail", termine le directeur de Keolis Languedoc.
Une action bien curieuse qui suscite l'interrogation des enquêteurs de la Sûreté urbaine de Nîmes en charge des investigations. Sur chaque bus vandalisé, deux vitres latérales ont été brisées. Deux caméras sont présentes sur le site de Saint-Césaire, elles devraient permettre de faire la lumière sur ces dégradations.
Abdel SAMARI