Un homme a alerté la police cette nuit de lundi à mardi 10 octobre dernier, vers minuit. Il a indiqué qu'il était séquestré depuis plusieurs jours dans son appartement. Immédiatement un gros dispositif des forces de l'ordre a été mis en place dans le quartier populaire gangréné par le trafic de stupéfiants. Les policiers sont parvenus à sauver cette victime et à interpeller un homme dans son logement. Une Kalachnikov aurait été saisie et de l'argent, près de 50 000 euros, ainsi que de la drogue ont été trouvés dans l'appartement. 

Rencontré quelques jours plus tard près du Palais de Justice de Nîmes, Kamel* indiquait que les autorités lui avait conseillé de ne plus aller dans son quartier car il avait dénoncé les trafiquants. "Je ne peux plus rentrer chez moi. La police m’a dit que je risquais ma vie. Je n’ai plus de logement, j’ai quitté mon quartier", souligne cet homme fragile socialement et psychologiquement.  "Je n’étais plus libre chez moi, il y avait quelqu’un qui me surveillait en permanence et je n’avais plus la possibilité d’aller dans une pièce. J’ai été frappé", ajoute-t-il. Les trafiquants de son quartier aurait décidé de faire de son logement, un appartement nourrice pour cacher argent, drogue et armes. En perquisitionnant chez lui les policiers ont retrouvé le geôlier qui a été interpellé, mis en examen et écroué. L'enquête se poursuit.

Déjà au mois d'août dernier Kamel avait déposé plainte pour des violences dont il a été victime, "deux coups de couteau dans les fesses", indique-t-il, de la part de ceux qui sème la terreur dans le quartier populaire nîmois. 

Dans les deux procédures les investigations confiées à la Police Judiciaire se poursuivent...

Prénom modifié.