Publié il y a 2 h - Mise à jour le 26.11.2024 - Louis Valat - 2 min  - vu 69 fois

ALÈS La CGT appelle à deux rassemblements pour les retraites et les services publics

L'Union locale de la CGT représentée par Martine Sagit, au centre.

- Louis Valat

Face aux mesures récentes du gouvernement, l’Union locale CGT d’Alès organise deux mobilisations distinctes. Les 3 et 5 décembre devant la sous-préfecture.

La colère gronde. Alors que le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2025, largement validé ce mardi après-midi par le Sénat, prévoit des réductions drastiques dans les dépenses publiques, l’Union locale CGT d'Alès représentée par Martine Sagit, secrétaire générale, appelle à un premier rassemblement le mardi 3 décembre à 10h30 devant la sous-préfecture, au 3 boulevard Louis-Blanc. Parmi les mesures décriées figurent la baisse des remboursements de frais de santé, la remise en cause du 100 % pour les affections longue durée (ALD) comme le cancer, et le report de la revalorisation des pensions de retraite de janvier à juillet 2025. « Ces décisions ne sont pas acceptables, depuis 2020, la perte cumulée pour chaque retraité représente plus de trois mois de pension », dénonce le syndicat, ajoutant que « 700 000 retraités n’ont pas de complémentaire santé et 1,6 million ne se soignent plus ou très peu ».

La mobilisation se poursuivra le jeudi 5 décembre à 10 heures, toujours devant la sous-préfecture d'Alès, pour s’opposer aux réformes de la fonction publique cette fois. « 100 000 postes sont menacés dans les grandes collectivités territoriales », alerte la CGT, qui critique aussi l’instauration de trois jours de carence pour les arrêts maladie. « C’est une attaque majeure contre le statut des fonctionnaires », insiste Alain Martin. Face à ce qu’elle qualifie de « destruction organisée », la CGT alésienne appelle salariés, retraités et fonctionnaires à se mobiliser pour « refuser la logique d’austérité et défendre un service public de qualité, accessible à tous ». Le syndicat fustige également les exonérations fiscales et sociales accordées aux entreprises, estimées à 80 milliards d’euros en 2024, affirmant : « Ces exonérations se traduisent par un transfert injuste d’une partie du financement de la Sécurité sociale sur les salariés et les retraités. »

Les rendez-vous

Un premier rassemblement est prévu le mardi 3 décembre 2024 à partir de 10h30 devant la sous-préfecture d’Alès pour dénoncer les mesures du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS). La seconde mobilisation aura lieue le jeudi 5 décembre 2024 à partir de 10 heures, toujours devant la sous-préfecture, pour défendre les droits des fonctionnaires et des services publics.

Louis Valat

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio