Publié il y a 1 an - Mise à jour le 26.04.2023 - François Desmeures - 3 min  - vu 1327 fois

ALÈS Pégoulade, Patrick Sébastien et "ventre glisse" sont annoncés pour la feria de l'Ascension

De gauche à droite, le premier adjoint, Christophe Rivenq ; Raphaël Vasquez, responsable des festivités ; Raphaële Navarro, élue déléguée aux festivités ; Max Roustan, maire d'Alès ; et Ysabelle Castor, déléguée aux manifestations taurines

- (photo François Desmeures)

À trois semaines du lancement, la mairie d'Alès a présenté, ce mercredi matin, les festivités, majoritairement gratuites, qui seront proposées, entre les 17 et 21 mai, pour la feria. Le maire, Max Roustan s'est félicité du retour de certaines bodegas, dans une feria dont il souhaite qu'elle reste "familiale", l'une des raisons pour lesquelles la fête ne dépasse pas les 2 heures du matin. 

De gauche à droite, le premier adjoint, Christophe Rivenq ; Raphaël Vasquez, responsable des festivités ; Raphaële Navarro, élue déléguée aux festivités ; Max Roustan, maire d'Alès ; et Ysabelle Castor, déléguée aux manifestations taurines • (photo François Desmeures)

Le premier rendez-vous festif de cette feria d'Alès 2023 n'étonnera personne. Et pour cause, que serait une feria sans pégoulade ? Celle du millésime 2023 partira, à 21h, de la basse place Gabriel-Péri, vers la rue du Docteur-Serres, la rue Saint-Vincent, la rue Rollin, puis la rue Albert-1er vers la place des Martyrs-de-la-Résistance.

Une façon de diriger la foule vers la scène qui accueillera le show case de Patrick Sébastien, avec ses danseuses et DJ Fanou, avant un feu d'artifice. Mais ce moment tardif ne doit pas non plus occulter que la feria aura réellement débuté à 14h, au parc du Colombier, avec le village des enfants. À 18h, au départ de l'hôtel de ville, aura déjà eu lieu le défilé d'inauguration. Le soir, devant la mairie, une scène accueillera Krystal acoustique, puis Krystal noir, de 20h à 21h30 et de 23h30 à 2h. 

Le jeudi, place à la messe provençale, dès 9h15, au jardin du Bosquet. Les enfants pourront profiter des prestations du centre équestre, au parc du Colombier. Avant la course camarguaise de 16h30, aux arènes du Tempéras, qui lancera les festivités taurines. Ferrade d'anoubles au bord du Gardon, toro-piscine payant au Tempéras et encierro sur les rives du Gardon seront les réjouissances taurines du jour. La place de la Mairie accueillera le concours de l'Incroyable Alésien, avant de recevoir trois groupes le soir, jusqu'à 1 heure. 

Festival d'abrivados, musique gispy, paquito cévenol et Ricounes

Le festival d'abrivados ouvrira la journée du vendredi, à 11h, au départ du pont Vieux. Nouveauté, l'après-midi et le lendemain, un "ventre glisse" de 50 mètres sera installé sur la place des Martyrs. Le concours de manades du trophée de l'Avenir aura lieu à 17h, aux arènes du Tempéras. Le soir, notamment, deux encierros auront lieu dans le lit du Gardon. Penas et ambiance gipsy animeront l'après-midi de la place de la mairie, avant des danses sévillanes le soir. 

Le samedi déborderont les animations, alors que les arènes recevront leur première course. À 20h, le paquito cévenol tentera de battre le record de 428 mètres de 2022, qui avait été battu en faisant... moins que l'un des précédents. Au risque de "spoiler" la fin, on peut presque déjà vous annoncer que le record sera battu... Le soir verra une nouveauté, la tenue de deux toro piscine, gratuits, dans le lit du Gardon. La place de la mairie alternera Payou et les Gypsies avec des DJ, puis Les Ricounes, entre 23h et 2h. 

Enfin, le dimanche verra la tenue de la messe sévillane, à la cathédrale, avant le défilé sévillan en ville. Une novillada non piquée prendra place aux arènes, tandis que les vachettes s'installeront dans la basse place Gabriel-Péri et les encierros dans le lit du Gardon. Un lâcher d'anoubles dans le lit du Gardon viendra conclure les festivités, tandis qu'une corrida de Hoyo de la Gitana se tiendra aux arènes. 

L'affiche a été, comme l'année dernière, conçue par le service communication de la Ville • (photo François Desmeures)

Ce mercredi, la municipalité se disait optimiste quant à attirer, une nouvelle fois, près de 300 000 personnes sur les cinq jours, malgré un contexte économique compliqué. En comptant beaucoup sur les nouveautés, mais aussi parce que "on reprend du poil de la bête en bodegas", s'est réjoui Max Roustan, après les années covid.

Quatre associations ne reviennent pas cette année, quand six autres s'installent, notamment la "Bodema" de l'École des mines, celle du club de basket ou des Amis du baroque. À noter que la rue Albert-1er, bien triste l'an dernier, accueillera deux bodegas et que celle de l'UCIA s'installera place du Général-Leclerc. 

Le dispositif Angela, qui permet de lutter contre le harcèlement de rue (relire ici), bénéficiera d'un stand spécifique et les bodegas seront formées à être réactives. Enfin, la commune insiste sur l'importance du tri des déchets, même pendant la Feria, afin de limiter le coût pour la collectivité. 

Côté tauromachie espagnole, Ysabelle Castor impatiente

"Comme chaque année, la tauromachie française est mise en avant", se réjouit la conseillère municipale déléguée à la tauromachie, Ysabelle Castor. L'élue pense aux élevages Jalabert et Margé, mais aussi aux deux toreros français "dont Tibo Garcia, qui vient de triompher à Saint-Martin-de-Crau samedi dernier." L'élue attend aussi avec impatience l'élevage Hoyo de la Gitana, d'origine Santa Coloma, du dimanche, "de présentation irréprochable, qu'on avait eu en 2012 et avait donné lieu à deux oreilles coupées".

François Desmeures

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