Bienvenue au Gardéschistan, un État libre et délirant qui n’existe jamais et nulle part… Sauf deux jours par an, dans le Gard. Plus précisément les vendredi 9 et samedi 10 mai prochains, au stade des Cités du Martinet, transformé pour l'occasion en Gardeschodrome, "un territoire libre et autonome où l'imprévu est roi, où la frontière entre l'imaginaire et la réalité s'efface pour laisser place à une aventure déjantée." Tout peut s'y passer, "et c'est bien ça le problème !" Y prendront surtout vie des idées barrées échangées entre potes au coucher du soleil, des illusions qu’on assume fièrement, sous fond de musique, de délire et de folie furieuse.

Malgré une deuxième édition un peu humide, le festival et le gardisch, sa monnaie officielle, fera bien son retour. Le gardisch, à obtenir en échange de pièces, billets ou carte bleue permettra aux festivaliers d’acheter ce qu’ils souhaitent sur place.

Une programmation sans frontière

Pendant près de 10 heures, un chapiteau de 800 places accueillera neuf groupes et artistes venus du coin, de la région ou même de plus loin. Reggae-Dub Sound Systems, électro, reggae digital, cumbia, musique des Balkans, free jazz des sixties, rock, chanson française, folk, java, style, et même un certain swingo-balkanique non identifié règneront dans les enceintes du Gardéschistan.

Deux buvettes officielles distribueront la légendaire rumégaïre, boisson nationale du Gardéschistan, et les bières artisanales de la brasserie locale La Frénétik. Côté cuisine, food trucks locaux et recettes maison garniront les estomacs.

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