Car les ronds-points, au-delà de leur rôle purement routier, ont aussi « un rôle esthétique, ils reflètent la ville, c’est souvent la première chose qu’on voit », affirme l’élu. L’idée est donc d’adapter ces équipements à la sécheresse et aux fortes chaleurs, pour que les ronds-points soient à la fois plus économes et ne soient pas tout secs l’été. « On y fait un mélange de minéral et de végétal, avec des végétaux adaptés », note Maxime Couston.

Les plantations sont en cours, et on y retrouvera des essences comme la verveine, le yucca, des plantes pour couvrir le sol, qui sera aussi recouvert de copeaux de bois, et un réseau d’arrosage en goutte-à-goutte a été installé. En tout, 200 mètres carrés de plantations, achetées localement à la jardinerie Coulange, sont prévues sur le rond-point, et les travaux seront terminés dans les prochaines semaines.

Ces travaux, réalisés en régie, notamment par les apprentis du service espaces-verts sur la partie végétalisation et par le service voirie et des entreprises pour le reste, vont coûter 100 000 euros en tout. Un montant bien loin de celui d’autres travaux actuellement engagés à Bagnols, comme la rénovation urbaine ou la nouvelle Pyramide. « Il y a les grands projets urbains, et il y a les ‘petits travaux’, importants pour les riverains », note l’adjoint délégué à l’Urbanisme et aux Travaux, Philippe Berthomieu.

Certains de ces « petits travaux » s’inscrivent dans un cadre plus large, comme le rond-point Edgar-Tailhades, situé à l’entrée du quartier des Escanaux, quartier qui va profondément changer avec la rénovation urbaine, notamment la démolition de la tour G2 dans les prochains mois, qui laissera la place à un autre projet. « La rénovation du rond-point rentre aussi dans la rénovation du quartier », résume Philippe Berthomieu. Quant aux ronds-points, le prochain sur la liste est celui de l’Europe en 2024.