PONT-SAINT-ESPRIT Ce qu'il fallait retenir du conseil municipal
Une réunion du conseil municipal de Pont-Saint-Esprit se tenait jeudi soir à la salle des fêtes de la Cazerne. Pas de gros sujet à l'ordre du jour, mais quelques dossiers intéressants tout de même.
Un chiffre d'abord, donné par la maire Claire Lapeyronie en préambule : 1 million d'euros. C'est la facture d'énergie (gaz et électricité) que la mairie de Pont-Saint-Esprit s'attend à payer en 2023, contre 600 000 euros en 2022. "Nous allons monter un groupe de travail pour réfléchir à des solutions ensemble", annonce la maire, en précisant que l'opposition y serait associée. En attendant, les illuminations de Noël seront éteintes à minuit cette année.
Énergie toujours, le conseil municipal a voté à l'unanimité une candidature à l'Appel à manifestation d'intérêt relatif au développement de projets photovoltaïques en toitures et en ombrière lancé par l'Agglo du Gard rhodanien. L'adjoint aux Travaux Vincent Rousselot précisera que quatre toitures ont été proposées pour accueillir des panneaux solaires, celles du gymnase George-Ville, du gymnase du Clos Bon-Aure, de l'école Marcel-Pagnol et du groupe scolaire Villa-Clara.
Concernant la reprise de l'éclairage public, le conseil municipal a voté une autorisation d'emprunt auprès de la Caisse des dépôts "à un taux défiant toute concurrence", souligne la maire. Ledit taux est à 0,25 % sur une durée pouvant aller jusqu'à 13 ans. La mairie emprunte 1,4 million d'euros dans ces conditions.
Enfin, le seul dossier qui a quelque peu fait parler a été celui de l'achat par la mairie d'une parcelle à l'angle de la rue des Capucins et de l'avenue du Général de Gaulle. Intéressée par une bande de 82 mètres carrés pour permettre la réalisation de travaux d'assainissement et d'éclairage public, la mairie rachète finalement toute la parcelle, de 1 181 mètres carrés, au prix de 110 euros par mètre carré.
L'opposition, par la voix d'Hervé Rouquette, demandera pourquoi la mairie devait racheter toute la parcelle. "Quand vous avez à faire à des personnes qui font monter les prix... Pour nous il est plus judicieux de racheter la parcelle, nous pourrons la revendre ensuite", répondra Vincent Rousselot. "Une procédure d'expropriation, c'est trois ans, à un moment donné, il faut faire les choses", rajoutera la maire. Quoi qu'il arrive, "aujourd'hui il n'y a pas de projet sur cette parcelle, nous pourrons y réfléchir ensemble", affirme-t-elle. La délibaration sera votée à l'unanimité.