PONT-SAINT-ESPRIT Déchets : Jean-Christian Rey répond sèchement à Claire Lapeyronie
Ce mercredi lors d’un point presse, la maire sortante de Pont-Saint-Esprit et candidate à sa réélection dans le cadre de l’élection partielle intégrale des 28 avril et 5 mai, Claire Lapeyronie, s’en prenait vivement à l’Agglomération du Gard rhodanien sur la question des déchets, et plus particulièrement de la redevance incitative.
La maire a notamment taxé l’Agglomération « d’inaction » avant de lui donner un ultimatum : « Je donne trois mois à l'Agglomération pour prendre ses responsabilités. Sinon, je prendrais les miennes. On veut une réaction et on règlera nos comptes le moment venu s'il y en a. » Comme on pouvait s’y attendre, le président de l’Agglomération Jean-Christian Rey lui a répondu, ce vendredi, sans prendre de gants envers celle qui est aussi sa vice-présidente.
Tout d’abord, le président commence en affirmant que « les Spiripontaines et les Spiripontains ont droit à un service de gestion des déchets et ordures ménagères de qualité, comme tous les habitants de notre agglomération, et je m’y engage pleinement avec mes services dont je veux saluer le travail », avant de tacler la maire : « Mais pour travailler faut-il encore avoir un interlocuteur compétent et réactif et c’est fort heureusement le cas dans l’ensemble des communes sauf à Pont-Saint-Esprit, où nous demandons depuis de longs mois, en vain, l’engagement plein et entier de madame le Maire. »
Puis il développe : « Nous avons besoin d’être accompagnés sur le terrain, pour arbitrer des décisions, pour décider des organisations, pour réaliser le travail de proximité indispensable à la réussite des dispositifs. Madame le Maire donne 3 mois à l’Agglomération pour réagir, alors qu’elle est dans l’inaction depuis le début de la mise en place de la redevance incitative malgré nos alertes répétées. »
Il y en a un peu plus, on vous le met quand même : « Je suppose que la situation dans laquelle elle a entrainé sa commune explique sa tentative de rejeter la faute sur les autres, tente Jean-Christian Rey. Mais je ne peux laisser dire n’importe quoi. » Et il conclut ainsi : « Madame, quand on veut être maire, on en assume les responsabilités, on ne se défausse pas injustement sur les autres. » Ambiance.