ARAMON Seqens parmi les 50 sites industriels accompagnés dans le cadre du "Plan Eau"
Parmi les 50 sites industriels choisis dans le cadre du "Plan Eau" lancé au mois de mars par le Gouvernement, 15 ont été désignés ce lundi dont deux sont implantés en Occitanie : ArcelorMittal Méditerranée à Saint-Chély-d'Apcher et Seqens à Aramon.
Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Roland Lescure ministre délégué chargé de l’Industrie et Sarah El Haïry, secrétaire d'État chargée de la Biodiversité, ont annoncé les premiers noms des sites industriels choisis pour être accompagnés pour une gestion plus sobre de l'eau dans le cadre du « Plan Eau » annoncé par le président de la République le 30 mars 2023. Depuis 2018, l’industrie a baissé de 17 % ses prélèvements en eau grâce à l’adaptation de ses outils productifs.
Pour l’aider à aller encore plus loin en matière de sobriété hydrique, le Gouvernement mobilise les industriels dans le cadre du Plan eau via différentes mesures dont ce fameux dispositif d’accompagnement ciblé de 50 sites industriels. Mais aussi un appel à projets « Innov eau » de France 2030, lancé en juillet dernier et doté de 100 M€, qui accompagnera les innovations dans le secteur de l’eau pour permettre à terme d’assurer une meilleure gestion de l’eau, de son traitement et de la donnée. Les entreprises et les laboratoires pourront en bénéficier. Enfin, les Comités stratégiques de filières (CSF) devront présenter leurs engagements en matière de sobriété en eau d’ici la fin de l’année.
Concernant l’identification de 50 sites industriels dont fait partie l'unité aramonnaise du groupe Seqens, spécialiste de la synthèse pharmaceutique et des ingrédients de spécialité, trois critères ont été retenus : les plus consommateurs en eau, situés dans des zones en tension hydrique, et qui ont un potentiel important de réduction de leurs consommations. Cet accompagnement devrait permettre d’approfondir le diagnostic sur leurs besoins en eau, d’identifier les leviers d’amélioration et de mettre en œuvre des optimisations pour une meilleure sobriété hydrique, avec un possible appui financier des Agences de l’eau. Dans ce cadre, les solutions mobilisables sont multiples : la modification des processus de fabrication, la réutilisation des eaux (eaux de processus, eaux usées traitées et eaux pluviales) ou encore le décalage du calendrier de production.
En parallèle à ce travail individuel auprès des sites, une démarche a été lancée auprès des filières industrielles dans le cadre des Comités Stratégiques de filière (CSF). Ceux-ci sont mobilisés pour élaborer un plan de sobriété hydrique d’ici la fin de l’année. Les dirigeants des 50 sites, les CSF, les représentants de la filière de l’eau et des porteurs de solutions participeront à un évènement sur la sobriété hydrique organisé à Bercy à l’automne.
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